« Gender fluid », « non binaires », « queer »… La palette des autodéterminations de genre augmente progressivement parmi les jeunes générations. Décryptage.
Les prénoms choisis pour nos enfants suivent les tendances, comme toute autre expression culturelle. C’est une question de goût, mais aussi de changements sociaux.
Si le débat public sur les discriminations subies par les jeunes se focalise souvent sur l’accès à l’emploi, ces discriminations commencent dès la formation, comme le montre une récente étude.
Laurence Charton, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Même si certains prénoms peuvent paraître étranges ou saugrenus, ils revêtent toujours une signification et transmettent un message qui s’inscrit dans un contexte et des cultures.
En fonction des époques et des moments, le prénom « Jean » est porté par 20 à 25 % de la population masculine au Moyen Âge, voire parfois jusqu'à 40 %. Soit 1 garçon sur 3 !
Huit études montrent que des participants confrontés à des portraits (de type photo d’identité) de personnes qu’ils n’ont jamais rencontrées sont capables de reconnaître le prénom de cette personne.
Au début de l’apprentissage d’une langue, de nombreux enseignants attribuent aux élèves un prénom dans la langue que ceux-ci vont apprendre. Est-ce vraiment utile et en quoi ?