Il y a de nombreuses raisons de critiquer la façon dont le premier ministre Justin Trudeau a traité le dossier SNC-Lavalin. Mais pour ce qui est de sauver des emplois, il avait raison.
Yan Campagnolo, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Justin Trudeau estime que le décret adopté dans l’affaire SNC-Lavalin constitue la plus large renonciation au secret ministériel de l’histoire canadienne. Il reste pourtant très limité, selon l'auteur.
Les hommes, particulièrement ceux de milieux privilégiés, fonctionnent selon le principe implicite qu’ils peuvent compter sur le soutien moral des femmes ainsi que sur leur admiration.
Jusqu'à récemment, le versement d'un pot-de-vin pour obtenir un contrat à l'étranger était considéré comme faisant partie des choses normales. L'affaire SNC-Lavalin nous oblige à repenser notre approche.
Les risques d'influence politique sur le processus juridique sont importants, dit cette ancienne procureur. Au pays, les poursuites doivent être dans l'intérêt public, un critère discrétionnaire…