Mardi, devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier a énoncé ses priorités concernant le déficit, l’immigration, la réforme des retraites, les services publics ou l’écologie. Entretien.
Aucun président de la République n’a été destitué dans l’histoire française. En revanche, la France a connu des coups d’État et de nombreuses démissions de chef du gouvernement.
Michel Barnier vient de nommer 39 ministres, dont Bruno Retailleau à l’Intérieur. Le premier dossier chaud est le budget. Ce gouvernement peut-il tenir ? Entretien avec l’historien Mathias Bernard.
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, la légalité de l’action du président de la République a été largement questionnée. Entretien avec deux professeures de droit constitutionnel.
« Coalitation » est un néologisme pour désigner la relation institutionnelle inédite entre cohabitation et coalition entre le parti présidentiel et Les Républicains de Michel Barnier.
La nomination de Michel Barnier place Emmanuel Macron en porte-à-faux vis-à-vis de messages envoyés par les électeurs lors de la séquence électorale qu’il a lui-même choisi de déclencher.
La nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre signale la concrétisation d’une alliance entre Emmanuel Macron et Les Républicains, mais aussi la position de force du RN. Entretien.
La perspective de la nomination d’un premier ministre venu d’une formation de gauche détachée, sinon hostile, au NFP, a progressivement gagné en crédibilité. Pourquoi ?
L’usage de la dissolution et les conséquences qui s’ensuivent suscitent toujours un doute à ce que le régime verse dans le pouvoir personnel. Détour historique sous la IIIᵉ République.
L’établissement du projet de budget 2025 doit se faire selon le cadre déterminé par le processus parlementaire et les lettres plafonds fixées par Gabriel Attal ne peuvent pas suffisamment peser.
Si le président de la République a véritablement « confiance dans le peuple » comme il l’indiquait pour justifier la dissolution alors l’hypothèse constituante est à considérer.
En s’appuyant sur une opinion publique favorable, l’occasion est peut-être donnée au président de la République d’initier une dynamique de réforme constitutionnelle.
Les coups tentés par Emmanuel Macron semblent plus relever d’un opportunisme politique que d’une doctrine servant de ligne directrice. La dissolution et ses conséquences en sont une nouvelle preuve.
Plusieurs mécanismes ont été développés durant l’histoire pour défendre la République. Retour sur ces initiatives alors que certains appellent à un Front républicain pour les législatives.
Le 30 juin marquait le premier tour des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale. L’historien Mathias Bernard analyse les enjeux de ce moment politique inattendu.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po