Des voitures brûlées
lors de l'invasion du Hamas dans le kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. Les images diffusées par le groupe terroriste font partie d'une nouvelle forme de propagande visant à démoraliser le camp ennemi.
(AP Photo/Francisco Seco)
En diffusant les images brutales de son opération du 7 octobre, le Hamas se rapproche du modus operandi de communication de l’État islamique. Il a bien compris leur pouvoir comme arme de guerre.
Mossoul, le 10 juillet 2017 : des militaires irakiens célèbrent l’annonce par le gouvernement de la libération de la ville, longtemps aux mains de l’État islamique.
Fadel Senna/AFP
Des années durant, Daech a terrorisé les populations syrienne et irakienne, et commis de nombreux attentats en Europe, en Afrique, en Asie. Aujourd’hui, peut-on dire que la nébuleuse a disparu ?
Le 2 mai 2012, à l’occasion du premier anniversaire de l’élimination d’Oussama Ben Laden, des membres d’un parti islamiste lui rendent hommage et promettent de venger sa mort, à Quetta, Pakistan.
Banaras KHan/AFP
Une enquête explosive de Reuters révèle que de nombreuses femmes auraient été forcées à avorter par l’armée nigériane dans les territoires libérés du joug des djihadistes.
Des militaires patrouillent devant un abri pour bétail gardé par un enfant au Niger.
Katja Tsvetkova/Shutterstock
Après avoir prospéré au Moyen-Orient, le djihadisme impose sa loi au Sahel, où la présence française n’aura pas réussi à protéger les populations de risques sécuritaires et humanitaires.
Des femmes irakiennes se rassemblent sur la place Tahrir de Bagdad le 25 janvier 2023 pour demander une amnistie générale pour leurs parents masculins emprisonnés et condamnés à mort pour des attaques contre les troupes américaines après le renversement de Saddam Hussein en 2003 et pour découvrir où se trouvent leurs proches disparus au cours des années de conflit sectaire sanglant qui ont balayé le pays après la chute du dictateur.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Vingt ans après l’offensive américaine, l’Irak demeure un État instable traversé par de fortes tensions.
Deux gardes-frontières talibans sur le Pont de l’Amitié Afghanistan-Ouzbékistan, le 27 octobre 2021. Au second plan, des gardes-frontières ouzbeks inspectent un camion.
Wakil Kohsar/AFP
Le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan affirment que le voisinage du très instable Afghanistan nécessite un large soutien international. Un argument qu’il convient de décrypter.
Un combattant taliban garde les lieux du site du double attentat suicide revendiqué par l’EI ayant fait plus de 182 morts, dont 13 soldats américains. Le 26 août 2021, aéroport de Kaboul.
Wakil Kohsar/AFP
Les talibans promettent qu’ils ne permettront pas aux mouvements djihadistes de prospérer sous leur autorité. Mais il est presque certain que les groupes locaux profiteront de leur prise de pouvoir.
Des combattants brandissent un drapeau de l’État islamique durant une marche d’entraînement près de Homs, en Syrie, le 30 octobre 2016.
Mahmoud Taha/AFP
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
Vingt ans après les attentats de New York et Washington, dix ans après l’élimination d’Oussama Ben Laden, l’idéologie djihadiste demeure présente dans de nombreux pays du monde.
STR/AFP
Chasser « les juifs et les croisés » des terres d’islam, renverser les gouvernements « apostats » et unifier l’oumma : c’était l’objectif de Ben Laden, et c’est toujours celui de ses épigones.
Des corps sont déchargés d’une camionnette à l’extérieur d’un hôpital après l’attentat qui a tué une centaine de personnes à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul, le 26 août 2021. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan.
Wakil Kohsar/AFP
Amira Jadoon, United States Military Academy West Point and Andrew Mines, George Washington University
Deux experts présentent l’État islamique au Khorassan, la branche afghane de Daech, active depuis plusieurs années, qui a revendiqué le sanglant attentat commis le 26 août devant l’aéroport de Kaboul.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Des centaines de personnes adhérant à l'idéologie djihadiste créent des communautés clandestines sur des réseaux sociaux publics.
Pixabay/geralt
Dénonçant la traque numérique dont ils font l’objet, les cyber-militants du djihad armé adaptent leurs usages des réseaux comme leurs messages.
Samira, originaire de Belgique, marche avec son fils au Camp Roj, dans le nord de la Syrie. Son mari français est emprisonné pour des liens avec l'EI. Elle essaie de rentrer en Belgique où elle dit vouloir réintégrer la société. Mais leur rapatriement suscite la controverse.
(AP Photo/Maya Alleruzzo)
Après avoir investi d’importants efforts pour la prévention contre l’extrémisme violent, il reste difficile pour les États de gérer la phase post Daech et notamment le retour des anciens combattants.
La yézidie Nadia Murad devenue la porte-parole politique d'une communauté victime de l'Etat Islamique, ici à Biarritz, en France le 9 juillet 2019.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Victimes par excellence de l’État Islamique, les yezidis sont aujourd’hui représentés par Nadia Murad, figure de la scène internationale qui rompt pourtant avec les traditions de sa communauté.
Un combattant des forces rebelles syriennes soutenues par la Turquie tient une peluche dans la ville de Saraqib, province d'Idlib, le 27 février 2020.
Bakr Alkasem/AFP
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
John Martin, La septième plaie d'Égypte, 1823. Pour les djihadistes, l'épidémie de Covid-19 relève d'un châtiment divin.
Wikipedia
Les mouvances djihadistes interprètent la crise sanitaire actuelle comme un signe évident de la colère de Dieu contre les « nations croisées ». Leur détermination s’en trouve encore renforcée.
Le représentant spécial des États-Unis en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, et le cofondateur des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, signent l'accord de paix lors d'une cérémonie dans la capitale qatarie, Doha, le 29 février 2020.
Giuseppe Cacace/AFP
Jean-Luc Racine, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le 29 février, un accord supposément historique a été signé entre les États-Unis et les talibans. Pour autant, la paix en Afghanistan est encore loin d’être assurée…
Seule la France combat aujourd'hui la progression des mouvements djihadistes au Sahel.
Jeff Pachoud / AFP
L’accident qui a coûté la vie à 13 soldats français au Mali, le 25 novembre dernier, rappelle que d’autres pistes doivent être explorées.
Les puits de pétrole controlés par l'État islamique, qui lui assuraient 25% de des ses ressources en 2015, ont été détruits lorsque ses combattants ont battu en retraite.
Odd Andersen / AFP
L'assise territoriale que l'organisation terroriste a pu se constituer entre 2014 et 2019 lui a permis de développer de plusieurs sources de revenus à la fois physiques et dématérialisés.
Responsable du Département Relations internationales & Diplomatie / Schiller International University - Professeure / Institut libre d'étude des relations internationales et des sciences politiques (ILERI), IÉSEG School of Management