La présidente du Conseil italien est sortie renforcée des élections européennes, et devrait jouer un rôle plus important au Parlement européen au cours de la mandature qui s’ouvre.
Les mouvements de droite populiste ne paraissent pas, pour l’heure, tirer profit de la pandémie de coronavirus. L’hypothèse d’un cycle de « déclin » populiste paraît cependant peu probable.
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
L’alliance des populistes Ligue du Nord et M5S a donné naissance en Italie à un gouvernement eurosceptique. Quels risques sa politique économique fait-elle courir à l’Italie et à la zone euro ?
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur