Le nationalisme progresse en Europe, où de nombreux partis politiques sont hostiles à l’immigration. Mais quel rôle joue-t-elle dans leur succès ? La recherche met en évidence des nuances inattendues.
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
Les résultats records des femmes lors du scrutin des midterms montrent que la parité politique est en train de devenir la norme aux États-Unis. Et la France ? Peut mieux faire !
Doit-on considérer que cette séquence est « une fable, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien », ou au contraire lui trouver un sens profond ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Quelques enseignements tirés d’une expérience de sociologue ayant travaillé sur des formes de violences sociales et politiques et sur les stratégies sécuritaires déployées par les pouvoirs publics.
Les rhétoriques divergent tellement entre les gilets jaunes et l’exécutif que la situation présente possède toutes les caractéristiques d’une impasse politique liée à une profonde incommunication.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Depuis sa fondation, le Front national a été d’une radicalité extrême dans ses critiques envers l’école de la République. Faut-il désormais parler à l’imparfait avec le Rassemblement national ?
Principal enseignement de la dernière enquête du CEVIPOF : plus on a adhéré aux valeurs du libéralisme économique, plus on apprécie la politique d’Emmanuel Macron.