Deux universitaires ont identifié les auteurs d’un massacre commis en 2013 par les forces loyalistes syriennes. Un épisode qui en dit long sur la réalité de la Syrie de ces dix dernières années.
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Il n’y a pas lieu de s’étonner de l’ampleur des crimes commis par la Russie en Ukraine : Poutine avait déjà annoncé la couleur en Syrie.
Les armes chimiques sont principalement des armes de terreur, par sa capacité à frapper de façon indifférenciée et imprévisible (exercice anti-terroriste dans le métro de Lille, 2004).
François Lo Presti / AFP
Le risque chimique est dans tous les esprits. Classés armes de destruction massive, les gaz frappent les corps et terrifient les populations. Quels sont leurs effets ? Peut-on s’en protéger ?
Des personnes ayant fui l’Ukraine attendent d’entrer dans un camp de réfugiés dans la capitale moldave Chisinau, le 3 mars 2022.
Nikolay Doychinov/AFP
La crise ukrainienne survient alors que l’ONU peine à financer son action en Afghanistan et a dû mettre fin à ses activités au Yémen. Dès lors, comment mobiliser l’aide humanitaire nécessaire ?
Un véhicule militaire américain en patrouille dans le nord-ouest de la Syrie le 30 août 2021.
Delil Souleiman/AFP
Absorbés par leur rivalité avec la Chine, les États-Unis se détournent du Moyen-Orient. Une reconfiguration complexe s’annonce dans la région.
La Cour de cassation doit rendre sa décision, le 7 septembre, sur les pourvois portant sur les accords financiers passés entre le cimentier Lafarge et Daech.
Wikimedia commons
Les impératifs économiques ne suffisent pas à expliquer la poursuite des activités du cimentier entre 2011 et 2014. Des facteurs liés à l’organisation de l’entreprise ont également pu peser.
Nés en large partie des décisions des anciennes autorités coloniales, les États du Moyen-Orient sont-ils encore viables ?
Popartic/Shutterstock
Au Moyen-Orient, les événements de la décennie passée ont profondément remis en cause les États existants, au point de menacer leur existence même.
Pour les habitants de la province d'Idlib, le guerre est tout sauf terminée : les bombardements du régime ont repris depuis plusieurs mois, engendrant de nombreuses victimes civiles, comme ici, à Serja, le 17 juillet dernier.
Abdulaziz Ketaz/AFP
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
Les soldats du Conseil National de Transition contre les troupes de Moamer Kadhaf à Sirte (Libye), le 10 octobre 2011.
Aris Messinis / AFP, reproduit avec autorisation de l'auteur.
Les lieux de mémoire sonore sont en perpétuel mouvement, permettent de garder et d’actualiser les traces et les mémoires d’un passé. Bonnes feuilles.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Un enfant yéménite reçoit de l'aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM), dans la troisième ville du pays, Taez, le 10 octobre 2020.
Ahmad Al-Basha/AFP
Chloé Maurel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le prix Nobel de la Paix 2020 a été attribué au Programme alimentaire mondial. Retour sur près de 60 ans de lutte contre la faim par la plus grande agence d’aide alimentaire mondiale.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan salue les membres de la presse à Ankara le 10 août 2020.
Adem Altan/AFP
La politique conduite par Ankara en Méditerranée orientale vise à réviser l'ordre international issu de l'effondrement de l'Empire ottoman il y a 100 ans.
Samira, originaire de Belgique, marche avec son fils au Camp Roj, dans le nord de la Syrie. Son mari français est emprisonné pour des liens avec l'EI. Elle essaie de rentrer en Belgique où elle dit vouloir réintégrer la société. Mais leur rapatriement suscite la controverse.
(AP Photo/Maya Alleruzzo)
Après avoir investi d’importants efforts pour la prévention contre l’extrémisme violent, il reste difficile pour les États de gérer la phase post Daech et notamment le retour des anciens combattants.
Une jeune réfugiée syrienne au Liban se couvrant le visage en guise de protection contre la Covid-19, le 17 mars 2020.
Mahmoud Zayyat/AFP
Lyla André, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Le sort du million de réfugiés syriens au Liban reste incertain alors que le pays connaît une crise économique, politique et sociale sans précédent. Quelle réponse de la communauté internationale ?
Une jeune femme fait face au silo de grain détruit sur le port de Beyrouth, le 11 août 2020.
AFP
Au Liban, l’exacerbation de la confrontation politique interne sur fond de bras de fer géopolitique régional peut embraser la région.
Un soldat kurde à la frontière syrienne. Que ce soit en Libye ou en Syrie, les guerres civiles les plus complexes à l’heure actuelle sont celles qui ont été progressivement internationalisées.
Kurdishstruggle/flickr
Une guerre civile localisée, qui démarre souvent en raison d’injustices et de corruption, s’internationalise lorsque chaque partie est soutenue à différents degrés par des États étrangers.
Un militaire à Manille, aux Philippines, avec des sachets d'hosties alors que le pays est mis en quarantaine pendant la crise Covid-19.
Maria Tan/AFP
Un choc externe tel que la pandémie de Covid-19 ne fait que mettre les conflits sur pause et offre peu d'espoir de solutions durables.
Un combattant des forces rebelles syriennes soutenues par la Turquie tient une peluche dans la ville de Saraqib, province d'Idlib, le 27 février 2020.
Bakr Alkasem/AFP
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
Opération de désinfection à Istanbul, devant la Mosquée Bleue, le 21 mars 2020.
Bulent Kilic/AFP
L’épidémie affecte fortement la Turquie, qui a engagé des dépenses colossales pour soutenir ses entreprises, et menace les zones voisines comme le nord de la Syrie, Chypre et les îles grecques.