Selon les prévisions de l’OFCE, il y aura un ralentissement du PIB de l’UE entre 2018 et 2020 en raison du tarissement de la dynamique de reprise. Mais de nombreuses inconnues pèsent sur le scénario.
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
Célébrer la victoire – ou la paix – du 11 novembre 1918 invite à se rappeler à quel point cette date peut être perçue comme une étape importante dans la maturation de « l’idée européenne ».
L’enjeu du traitement de la question démographique réside dans les impacts indirects et différés en Afrique beaucoup plus que dans ses possibles effets « mécaniques » en Europe.
Certains pays d’Europe du Sud toucheront davantage de fonds européens de cohésion jusqu’en 2027, tandis que l’enveloppe va se réduire pour les États d’Europe centrale. Des décisions très politiques.
Julien Sellier, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’Allemagne, qui se considère officiellement comme un pays d’immigration, a mis en œuvre une politique d’intégration, et tente d’organiser ses relations avec les responsables du culte musulman.
Au-delà de l’ouverture personnelle qu’ils apportent, les séjours Erasmus s’intègrent de plus en plus souvent dans de véritables stratégies d’études et d’insertion professionnelle. Avec quel succès ?
La position nationaliste de Trump s’applique a priori à tous les sujets relevant de la concertation multilatérale, et de ce fait hypothèque la notion même de « communauté internationale ».
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Maniant les provocations et une excellente communication politique, l’AfD pourrait, dans les prochains mois, remporter de nombreux combats électoraux au niveau local.
La rapide pacification des relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée aura surpris même les observateurs les plus avertis. Comment expliquer un si brusque renversement ?
Le réveil de l’extrême droite en Saxe et Saxe-Anhalt confronte l’Allemagne à un phénomène minimisé depuis des années, celui de la radicalisation de l’extrême droite néonazie.
Après ce vote, les groupes parlementaires européens, les partis nationaux, les gouvernements et même les électeurs devront trancher : pour ou contre l’accueil des migrants ?
N’attend-on pas trop de la résilience dans un système humanitaire qui peine à changer radicalement son mode de fonctionnement, et qui parvient finalement à en neutraliser le potentiel perturbateur ?
Bénédicte Laumond, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À quelques semaines des élections en Bavière, la stratégie populiste contestée du parti conservateur risque de profiter davantage à l’extrême droite qu’au SPD.