Le championnat chinois ne fait plus recette, l’équipe nationale est très faible, le pays n’a pas obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2030 qu’il convoitait…
Des entreprises publiques chinoises financent de plus en plus d’enceintes sportives à travers le continent. La Côte d’Ivoire, pays-hôte de l’édition 2024 de la CAN, ne fait pas exception.
Deux membres du Conseil de sécurité des Nations unies – la Chine et la Russie – sont soupçonnés d’avoir perpétré de graves atrocités. Voici comment la communauté internationale doit agir.
Après sa médiation réussie entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la Chine souhaite s’impliquer dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la portée de cette dynamique diplomatique ?
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les deux plus grandes puissances mondiales sont engagées dans un bras de fer géopolitique alors même qu'elles sont profondément interdépendantes sur le plan économique.
Les pays du BRICS souhaitent un ordre mondial multipolaire. Mais cet idéal pourrait être compromis si Pékin décide de partager le leadership mondial avec Washington.
La Russie et la Chine coopèrent étroitement et s’opposent souvent ensemble à l’Occident. Ces deux puissances ne constituent pas, pour autant, un bloc soudé face aux États-Unis et à l’UE.
Alors que les points de tension se multiplient entre Pékin et Washington, la transition vers un leadership chinois passera-t-elle forcément par un affrontement militaire avec les États-Unis ?
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Au pouvoir depuis dix ans, Xi Jinping est aujourd’hui confronté à un ensemble de difficultés économiques, politiques et internationales sans précédent depuis le début de son règne.
Dans la continuité de sa politique d’investissement à l’étranger, la Chine conclut avec l’Amérique latine et les Caraïbes des partenariats économiques de plus en plus étroits.
En 1919 ; soixante-dix ans plus tard, lors du grand mouvement de 1989 ; et enfin en ce moment même : la jeunesse étudiante chinoise a souvent contesté le régime.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’exaspération généralisée de la population chinoise face à la politique « zéro Covid » a donné lieu à un mouvement de contestation d’une ampleur inédite depuis 1989.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le récent G20 de Bali a été l’occasion de la première rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden, il a aussi vu l’affirmation de plusieurs autres acteurs.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Xi a encore accru son emprise sur le parti et donc sur le pays. Mais la Chine demeure fragilisée par les conséquences de sa stratégie zéro Covid et par sa confrontation avec Washington.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quel que soit le vainqueur de la présidentielle brésilienne, il est probable que la Chine continuera de jouer un rôle majeur dans l’économie du pays, comme c’est le cas depuis maintenant vingt ans.
Le président Xi Jinping va sans doute être reconduit pour un troisième mandat de cinq ans. Et cela, même si le mandat qui s’achève n’a pas été aussi triomphal qu’espéré.
La croissance chinoise, qui repose sur des investissements de moins en moins rentables, dépend aujourd’hui de la mise en œuvre de réformes repoussées depuis presque deux décennies.
Professeur, chercheur au laboratoire AGORA et au Collège d’Études mondiales (FMSH, Paris), « visiting scholar » à l’Université de Harvard, CY Cergy Paris Université
Spécialiste des questions chinoises et asiatiques, chercheur associé à la Harvard Kennedy School et au John K. Fairbank Center for Chinese Studies à Harvard, Fellow-in-residence, Paris Seine Initiative (Institute of Advanced Studies), professeur invité, ESSEC