Le bio, la permaculture, la biodynamie… Les agricultures alternatives sont nombreuses, mais pas toujours faciles à distinguer. Un agronome et une biogéochimiste vous aident à y voir plus clair.
Les services de restauration collective et le monde agricole pourraient développer des relations commerciales qui améliorent les conditions de vie des agriculteurs.
Le bio est de moins en moins bien mis en valeur dans les supermarchés, et ses promesses de bienfaits pour la santé comme pour l'environnement peinent à convaincre les consommateurs.
Le plastique est très utilisé en agriculture pour le paillage des cultures, où il pose des problèmes de pollution. Des alternatives existent, mais elles ne sont pas toujours satisfaisantes.
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
La souveraineté alimentaire est régulièrement invoquée pour justifier le productivisme agro-alimentaire. Une vision restrictive qui ignore bon nombre des services écosystémiques rendus par la nature.
Comment peut-on nourrir de manière nutritive une population croissante, faire face au changement climatique et ne pas détruire les écosystèmes dont nous dépendons tous pour vivre ?
Depuis début 2022, une réglementation européenne autorise les agriculteurs bio à faire commerce de leurs propres semences. Une évolution aux multiples implications.
Le biocontrôle offre des alternatives aux pesticides chimiques, ils impliquent cependant des changements à plusieurs niveaux du système agro-alimentaire.
Une enquête conduite auprès de 29 restaurants collectifs met à jour quatre leviers à mobiliser pour rendre la cantine plus appétissante, plus saine et plus respectueuse de l’environnement.
Sri Lanka est plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale. Les manifestants s’en prennent tout spécialement au clan Rajapaksa au pouvoir qui est jugé responsable.
Réduire les pesticides et les gaz à effet de serre, développer l’offre bio et une alimentation saine, soutenir les revenus et carrières des agriculteurs et agricultrices, les défis sont nombreux.
Si la réglementation applicable aux élevages bio n’est pas optimale, elle garantit toutefois des conditions de « mieux-être » au regard des pratiques instaurées dans les élevages conventionnels.
Ni bourgeois, ni prolétaire, détenteur de ses moyens de production mais n’exploitant finalement que lui-même et/ou sa famille, l’agriculteur résiste à la polarisation sociale du capitalisme.
N’ayant pas recours aux engrais azotés, l’agriculture biologique ne dispose que de sources limitées pour s’approvisionner en azote et soutenir la production de ses cultures.
L'agroécologie est au coeur de de recherches-actions collaboratives impliquant des chercheurs, des agriculteurs et collectifs de terrain. Bienvenue dans les coulisses de l'agriculture de demain.
De part et d’autre, les arguments sont centrés sur la question des pertes et bénéfices liés à l’usage ou non de ces insecticides. Mais les modèles sociétaux défendus sont radicalement opposés.
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)