Fabien Verniest, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and Isabelle Le Viol, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La protection des zones humides joue un rôle clé dans l’adaptation des oiseaux au changement climatique. Pourtant, nombre d’entre elles ne sont toujours pas protégées.
La mangrove, un écosystème qui stocke de grandes quantités de carbone.
Shutterstock
La création de ces zones, et tout particulièrement celles hautement ou totalement protégées, constitue un outil clé dans les efforts de préservation.
La Calanque de Sormiou, près de Marseille. À l’été 2022, le parc national des calanques a instauré des quotas d’accès pour lutter contre les effets destructeurs de la surfréquentation.
Wikipedia
Philippe Grandcolas, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Martine Hossaert, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Après Montréal, la prochaine étape importante concernera la publication des politiques nationales dans le domaine de la lutte contre le recul de la biodiversité marine et terrestre.
Chasseur et son filet de chasse en République Centrafricaine.
Shutterstock
Le rendez-vous qui se tient en ce moment au Gabon ne doit pas focaliser les solutions sur la protection stricte des espaces et des ressources naturelles.
À Madagascar, un fonds fiduciaire de conservation soutenu par l’Agence française de développement apporte son soutien financier au Parc national de l’Isalo, domaine notamment des lémuriens.
Grid Arendal / Flickr
Les Fonds fiduciaires de conservation, qui ont fait leurs preuves à l’échelle locale, semblent pertinents pour diversifier le dispositif global de financement de l’accord post 2030.
Vue de la réserve de biosphère du Dja, la plus grande aire protégée du Cameroun, en Afrique centrale.
Antoine Penda / Wikipedia
Rencontre avec Charles Doumenge et Laurence Boutinot, chercheur·e·s au Cirad, pour évoquer les effets du développement des zones protégées dans le monde et plus particulièrement en Afrique centrale.
Un gardien et son troupeau, dans le parc national de Waza, au Cameroun.
Paul Scholte
Pour certains pays, notamment en Afrique, gérer ces espaces, immenses et souvent isolés, se révèle être illusoire tant leurs moyens budgétaires et humains sont structurellement insuffisants.
Dans le parc de Waza au Cameroun, une des aires protégées d’Afrique centrale.
Amcaja / Wikipedia
Réduire les aires protégées à un outil de spoliation, c’est oublier la diversité de leur statut et de leur gouvernance. On recense aujourd’hui dans le monde 200 000 aires protégées.
En 2003, un jeune garçon regardant l’écume causée par la concentration de détergents dans la rivière Tiete au Brésil.
MAURICIO LIMA / AFP
La concentration de l’action mondiale sur la création d’aires protégées détourne le regard des défis essentiels à relever pour la sauvegarde de la biodiversité.
Agroforêts de la côte est à Madagascar, dans la zone de production de girofles.
Stéphanie Carrière
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Le parc national du Virunga, en République démocratique du Congo.
GRID-Arendal/Flickr
Au XXᵉ siècle, le nombre des aires protégées ont augmenté de manière significative, pour répondre aux pressions croissantes sur les ressources naturelles, les écosystèmes et les paysages.
Transport de grumes dans l’État du Pará (nord du Brésil), en septembre 2020.
TARSO SARRAF / AFP
Les aires protégées sont l’un des principaux instruments de lutte contre la déforestation. Toutes n’ont toutefois pas l’effet escompté. Mal gérées, elles peuvent se contenter de déplacer le problème.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)