Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
Roshdy Zem est Idder Chaouch, un président d'origine maghrébine au coeur d'une puissante intrigue familiale dans la série Les Sauvages, Canal +.
Allociné
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Emmanuel Macron, à Paris, le 10 mai 2017.
Eric Feferberg/AFP
Les anciennes forces de gouvernement, PS et LR-UDI, sont directement impactées car elles sont sur les lignes de faille du bouleversement correspondant à la transition entre deux systèmes partisans.
Emmanuel Macron, celui que personne n'attendait, il y a un an…
Patrick Kovarik/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs fondateurs The Conversation France
Les législatives vont constituer une étape marquante dans un début de recomposition du système partisan. En ce sens, elles pourraient être plus décisives que l’élection présidentielle elle-même.
François Fillon à son QG de campagne, à Paris, le 23 avril 2017.
Christophe Archambault/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs fondateurs The Conversation France
Comment la droite de gouvernement a-t-elle pu en arriver là perdre une élection jugée « imperdable », le désaveu du quinquennat socialiste dans l’opinion laissant augurer une alternance « naturelle » ?
Les 11 candidats à la présidentielle.
Joël Saget, Eric Feferberg/AFP
L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans le monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Analyse de ce bouleversement à travers le modèle de Hirschman.
Débat cathodique, le 13 octobre 2016.
Martin Bureau/AFP
Qui sont les électeurs qui, en se saisissant de cette nouvelle modalité de participation politique, ont doté d’une si forte légitimité un candidat pourtant ébranlé par les controverses ?
Manifestation à Bordeaux sur les retraites en octobre 2010.
Pierre Bobo/Flickr
Plusieurs réformes majeures des retraites ont été entreprises : 1993, 1995, 2003, 2010, 2014. Certains de leurs instigateurs sont parmi les candidats à la présidentielle. État des lieux.
Emmanuel Macron, le 2 mars 2017 à Paris.
Lionel Bonaventure/AFP
Au niveau des électeurs, cet effet est dévastateur pour le premier tour, voire pour la politique. Car le sondage semble désormais servir de premier tour.
François Fillon (ici en 2014) a réussi à imposer ses thèmes dans le débat.
Fondapol/Flickr
Modifier la réalité telle qu’elle est perçue, est prioritairement affaire de discours : François Fillon l’a bien compris, et son succès à la primaire s’explique aussi par cette prise de conscience.
François Hollande sur le perron de l’Élysée, le 28 novembre 2016.
François Guillot/AFP
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Dans un bureau de vote à Rennes, le 27 novembre 2016.
Damien Meyer/ AFP
Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.
Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
François Fillon à Chassieux, le 22 novembre 2016.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
L’élection présidentielle de 2017 va se dérouler sur la base de mouvements tectoniques des valeurs qui conduisent vers un peu plus de libéralisme économique et surtout moins de libéralisme culturel.
Les finalistes de la primaire de la droite et du centre.
Christophe Archambault/AFP
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
Sept prétendants sur la ligne de départ.
Philippe Wojazer/AFP
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
Directeur de recherche au CNRS / Directeur des Etudes politiques au Collège d'Europe, Sciences Po Bordeaux, centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux