Grands utilisateurs du territoire, les habitants du Nord sont vulnérables aux aléas climatiques et à leurs conséquences. Il importe de développer avec eux des façons innovantes d’y faire face.
Les orques sont les plus grands prédateurs des océans.
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En analysant de petits échantillons de graisse d’orque, les scientifiques peuvent découvrir leur régime alimentaire. Cela a des répercussions sur notre compréhension de l’évolution des écosystèmes.
Dans son sixième rapport d’évaluation, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) indique qu’en Antarctique, la température continuera à augmenter et la masse de la calotte glaciaire continuera à diminuer.
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La fonte de la calotte glaciaire antarctique contribue et contribuera pendant longtemps à l’élévation du niveau de la mer, ce qui va mettre à l’épreuve la capacité d’adaptation de l’humanité.
Des chercheurs de l’université d’Oslo ont foré jusqu’au fond du glacier Kongsvegen. Découvrez pourquoi et comment ils écoutent la déstabilisation des glaciers arctiques.
Les rennes n’ont pas tout à fait les mêmes yeux en été et en hiver.
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Pour mieux détecter leur nourriture et leurs prédateurs dans le crépuscule arctique, les yeux des rennes changent au fil des saisons. Une découverte qui pourrait avoir des applications technologiques.
Le « Commandant Charcot » au large du Groenland.
Studio Ponant
Navires à l’empreinte environnementale réduite, collaboration avec les scientifiques… Les opérateurs adaptent leur offre tandis que la demande augmente.
Un bateau navigue la nuit à côté de grands icebergs dans l'est du Groenland.
(AP Photo/Felipe Dana)
L’Arctique a été isolé pendant une grande partie de son histoire. Les changements climatiques lui apportent de nouveaux problèmes mais aussi de nouvelles opportunités.
En plus d’offrir des soins classiques, les infirmières doivent gérer de nombreuses situations d’urgence.
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Les soignantes envoyées auprès des populations inuit témoignent notamment d’un choc à absorber pour s’adapter à un environnement pouvant parfois paraître hostile.
La fonte des glaciers a permis d’accélérer le développement de certaines activités.
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L’Arctique, qui abrite d’immenses richesses naturelles, attire la convoitise de nombreux pays du monde. Au détriment, souvent, des peuples autochtones…
Banquise à la dérive au Svalbard, en Norvège.
Sven-Erik Arndt/Arterra/Universal Images Group via Getty Images
Le rétrécissement extrême de la glace de mer en été n’est que la dernière preuve du réchauffement rapide de l’Arctique – et ce qui se passe dans l’Arctique n’y reste pas.
Une femme nourrit des oiseaux à Moscou le 26 décembre 2019. Les températures à Moscou au cours des deux semaines précédentes ont dépassé les 7 degrés, alors que la moyenne pour décembre est d'environ moins 6 degrés.
Alexander Nemenov/AFP
Katja Doose, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le changement climatique, amplement étudié en Russie depuis l’époque soviétique, y est souvent perçu de façon positive, car le réchauffement semble favoriser les intérêts économiques du pays…
Image des feux (indiqués par des points rouges) et des fumées au-dessus de la Sibérie capturée par l’instrument satellite MODIS, le 1er juillet 2020.
Nasa
La canicule qui a frappé la Sibérie en juin aurait été impossible sans le changement climatique, qui a multiplié par au moins 600 les risques de chaleur prolongée dans cette partie du globe.
Le village d’Oqaatsuk, situé sur l'une de berges de la baie de Disko, en 2017.
Norbert Rouland
La disparition des ours polaires est loin d’être le seul bouleversement qui anime la région arctique.
Membres d'une équipe chinoise d'expédition dans l'Antarctique à bord du brise-glace « Dragon des Neiges », lors de leur départ depuis le port de Shanghai le 30 octobre 2014.
STR/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
L'ambition chinoise n'a pas de limites géographiques : Pékin s'intéresse de plus en plus à l'Arctique et à l'Antarctique, pour des raisons à la fois stratégiques, économiques et scientifiques.
Anomalies de température du 19 mars au 20 juin 2020. Les couleurs rouges représentent les zones plus chaudes que la moyenne pour la même période de 2003 à 2018; les bleues sont plus froides que la moyenne.
EPA-EFE/NASA
L’alerte, lancée sur les réseaux sociaux, a révélé l’incurie de l’État et de l’entreprise, et suscité une attention médiatique nouvelle pour les menaces écologiques qui pèsent sur le Grand Nord.
La rivière Ambarnaïa, près de Norilsk, le 6 juin 2020.
Irina Yarinskaia/AFP
La catastrophe écologique survenue dans l’Arctique russe s’explique par les négligences humaines plus encore que par le changement climatique. D’autres tragédies similaires sont à craindre.
Un bateau de croisière quitte Resolute Bay, au Nunavut, à l’été 2014.
(Silviya V. Ivanova)
Les morues polaires sont des proies essentielles pour les phoques, les baleines et les oiseaux de mer. Que se passe-t-il lorsque le bruit des navires les chasse ?
Des navires sont encadrés par des morceaux de glace dans la baie de Frobisher à Iqaluit, au Nunavut, en juillet 2019. Le Canada compte interdire l’utilisation de pétrole lourd sur les navires commerciaux, ce qui aura des conséquences économiques en Arctique.
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Le prochain budget fédéral sera déterminant pour le Nord canadien. Le gouvernement mettra-t-il l'argent nécessaire pour réaliser ses nombreuses priorités en Arctique?
Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)