Christelle Tavolieri, infirmière (à gauche) s'entretient avec un résident d'un centre d'hébergement spécialisé, géré par l'association d'aide sociale Aleos, pour les patients atteints du Covid-19 qui sont sans-abri ou en provenance d'un logement d'urgence ou de transition, le 17 avril 2020, à Mulhouse.
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La crise sanitaire actuelle révèle les nombreux défauts de notre système de santé. La collaboration entre les associations de patients et les autorités, vitale pour les malades, est urgente.
Quelles sont les sources de la confiance des patients dans leurs médicaments ?
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L’affaire du Levothyrox a suscité la méfiance des citoyens envers les médicaments, au-delà des patients directement concernés. À quelles conditions la situation peut-elle changer ?
Mesure de la tension à la maison. Les informations sur notre santé sont de plus en plus disponibles sous forme numérique, et partagées avec des tiers.
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Lorsqu’une personne passe un examen médical ou donne sa carte Vitale, elle produit des informations personnelles. A l’occasion des États généraux de la bioéthique, le point sur leur devenir.
Les organisateurs des essais cliniques peuvent trouver des volontaires grâce aux groupes de patients existant sur Internet, par exemple sur Facebook.
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Jusqu’ici, les patients étaient sollicités par des médecins pour participer à des études scientifiques. Ils seront bientôt contactés en direct, ce qui implique des garde‑fous pour éviter les abus.
Les living labs permettent de tenir compte de l'avis de tous les acteurs concernés, et plus seulement des professionnels de la santé.
La Fabrique de l'hospitalité
Dans le domaine de la santé, les processus d’innovation doivent impliquer tous les acteurs concernés, à commencer par les principaux intéressés, les patients.
Une femme utilisant une appli santé sur son mobile.
La relation entre le patient et le médecin a gagné en équilibre grâce à Internet. Mais demain, les patients ne vont pas forcément tous tirer profit de l’avènement du numérique.
La Mad Pride, à Paris. La quatrième édition de ce défilé des personnes touchées par des troubles psychiques aura lieu le 10 juin.
Juliette48
Les personnes touchées par des maladies psychiques comme le trouble bipolaire ou la dépression prennent en main leur destin de patient. Un phénomène « d’empowerment » de plus en plus flagrant.
Plaquette de paracétamol. Les patients n'ont pas attendu des scandales comme celui du Mediator pour s'informer sur les effets secondaires des traitements qui leur sont prescrits.
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Les patients peuvent désormais déclarer les effets indésirables causés par leur traitement sur un site du ministère de la Santé. Ils n'ont pas attendu cette initiative pour se montrer vigilants.
Il est fréquent pour les veufs ou les veuves, après un certain âge, d'entendre leur partenaire leur parler.
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Une personne sur huit a déjà eu des hallucinations auditives. Ce n'est pas forcément synonyme de maladie mentale, et cela peut servir, au contraire, à identifier le problème à résoudre.
Patients dans la salle d'attente d'un hôpital.
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Les patients ont désormais voix au chapitre, pour leur propre santé mais aussi pour la politique de soins à l’échelle du pays. La future Union des usagers doit les rendre incontournables.
Professeur, directeur du Centre de recherche en gestion et de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation, président de la Société française de management, École polytechnique