La récente montée des tensions entre la Chine et le duo américano-taïwanais contraint Washington à repenser sa stratégie régionale, qui vise à maintenir un équilibre de plus en plus précaire…
Boris Johnson, le premier ministre britannique, et Scott Morrison, son homologue australien, se saluent à l’occasion de la COP26. Glasgow, le 1er novembre 2021.
Christopher Furlong/AFP
Les analyses s’intéressant à l’alliance AUKUS se sont concentrées sur l’Australie et les États-Unis, négligeant le Royaume-Uni, qui pourrait en fait en être le principal bénéficiaire.
Pour financer ses équipements militaires de pointe, comme ici ses sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), la France a besoin des débouchés que constitue la vente d'armes à l'étranger. Ici, lancement officiel des Suffren, à Cherbourg le 12 juillet 2017.
Ludovic Marin/AFP
La rupture par l’Australie du contrat français au profit d’AUKUS témoigne du modèle d’exportation d’armes américain : à l’inverse de la France, les É.-U. ne sont pas dépendants de leurs ventes.
La Russie va-t-elle se mettre à vendre des sous-marins nucléaires ?
Alexey Nikolsky/Sputnik/AFP
Du fait de la signature du fameux traité AUKUS, la Russie, qui possède ses propres sous-marins nucléaires, pourrait renforcer sa flotte et, aussi, commercialiser certains appareils…
Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, accueille le premier ministre australien, Scott Morrison, au Pentagone pour discuter du pacte AUKUS, le 22 septembre 2021.
Drew Angerer/Getty Images/AFP
Plus que pour des sous-marins nucléaires, l’Australie a fait le choix des États-Unis pour les garanties de sécurité qu’ils lui fournissent. La France et l’Europe vont devoir se repositionner.
Trump/Biden, même combat ? C’est ce que pourraient penser la France et les autres alliés de l’Amérique…
Jim Watson, Angela Weiss/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le retrait d’Afghanistan et le pacte AUKUS incitent la France et les autres alliés des États-Unis à se demander si la politique étrangère de Joe Biden est vraiment différente de celle de Donald Trump.
Le premier ministre Justin Trudeau rencontre le président chinois Xi Jinping à la Maison des hôtes d’État de Diaoyutai, à Beijing, en décembre 2017.
La Presse canadienne/Sean Kilpatrick
Le Canada brille par son absence dans le nouveau pacte de sécurité signé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie sur la Chine. Est-il temps pour le Canada de s’inspirer de l’Australie ?
Le 20 décembre 2016, à Canberra, Jean‑Yves Le Drian, alors ministre français de la Défense, signe le « contrat du siècle » avec le premier ministre australien de l’époque Malcolm Turnbull.
Brenton Edwards/AFP
Pour l’Australie, le dilemme était simple : se conduire en nation souveraine et respecter le contrat passé avec la France, ou privilégier sa sécurité et son lien de longue date avec Washington.
L'Australie revient sur l'accord de plus de 55 milliards d'euros qu'elle avait conclu en 2016 avec la France pour 12 sous-marins non nucléaires. Ici, Emmanuel Macron avec le premier ministre australen Scott Morrison à Sydney, le 2 mai 2018.
Brendan Esposito/AFP
Le « coup dans le dos » que l’Australie a porté à la France est lié à un besoin pressant de contrer l’hostilité grandissante de la Chine en s’appuyant sur une alliance de longue date avec Washington.