Après trois législatives en moins d’un an, Israël semblait s’acheminer vers un quatrième scrutin anticipé, mais Benyamin Nétanyahou et son rival Benny Gantz ont fini par trouver une solution.
Les élections législatives qui viennent de se tenir en Israël ont vu un succès historique pour les partis arabes, réunis pour la première fois au sein d’une liste unique.
Les immigrés et descendants d’immigrés résidents des villes périphériques parmi les plus pauvres de l’état sont les principaux supporters de la droite dure, et de Nétanyahou en particulier.
Deux œuvres cinématographiques participent à la redéfinition de la représentation des forces armées en Israël, et à la mise en lumière des paradoxes politiques du pays.
Ce coup de théâtre est d’abord la conséquence d’un système de représentation proportionnelle quasi intégrale qui donne aux petits partis un pouvoir de blocage exorbitant.
La campagne du candidat Gantz semble ainsi s’inscrire à la droite de Benyamin Nétanyahou, n’hésitant pas à mettre en avant les morts palestiniens comme preuve de la détermination de l’ancien général.