Sans remettre en cause l’opportunité de limiter drastiquement la présence des Russes et des Biélorusses aux JO, il est permis de s’interroger sur les modalités et les limites de cette mesure.
La Russie a été largement mise au ban du sport mondial depuis qu’elle a lancé son invasion de l’Ukraine, laquelle a notamment coûté la vie à de nombreux athlètes ukrainiens.
Faut-il refuser à la Biélorussie le droit de participer aux JO de Paris du fait de son allégeance à la Russie de Vladimir Poutine ? Il existe deux façons opposées de répondre à cette question.
Des scandales financiers, humains et environnementaux secouent la Coupe du monde de la FIFA. Même si les appels au boycott n’empêcheront pas la compétition d’avoir lieu, l’image du Qatar sera ternie.
Le pays hôte du Mondial de football, qui débute le 20 novembre, a changé de stratégie face aux critiques et met tout en œuvre pour qu’aucun incident ne vienne émailler l’événement.
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Exclue des principales compétitions sportives mondiales, la Russie ambitionne désormais de créer un microcosme sportiivo-géopolitique parallèle. La tâche s’annonce difficile.
Les sanctions excluant la Russie et ses représentants de toutes les compétitions internationales ne sont le fait ni de l’ONU ni des États, mais des fédérations et des athlètes. Cela change tout.
Le lien entre importations et déforestation n’est aujourd’hui pas clairement établi. Les boycotts n’ont ainsi qu’un impact limité sur la déforestation alors que d’autres solutions existent.
Le pays d’origine d’une entreprise véhicule un certain nombre de stéréotypes, qui nous conduisent à être plus ou moins tolérants avec celle-ci lorsqu’elle est touchée par un scandale.
En annonçant ne plus vouloir être sponsorisé par le fabricant chinois de smartphones, le footballeur français affirme son engagement pour la cause des Ouïgours tout en soignant son image.
La fermeture des commerces « non essentiels » met le feu aux poudres et ravive la polémique autour d’Amazon. Pourquoi le géant de l’e-commerce est-il dans le viseur, pour quels résultats ?
L’Union européenne pourrait désormais être contrainte de revenir aux principes originels de son accord avec Israël de 1995 qui subordonne le développement du commerce au respect des droits de l’homme.
Des associations ou des marques prennent le contre-pied des enseignes qui proposent des promotions le 29 novembre pour dénoncer une « journée infernale de surconsommation ».
En 2018, le Maroc a connu un large mouvement de boycott de plusieurs produits de consommation qui traduit un désaveu des élites économiques et une contestation des grandes entreprises financiarisées.
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières