Malgré des batailles perdues, Londres conserve une hégémonie dans le secteur de la finance.
Contrairement à ce qu’affirmaient le premier ministre Boris Johnson et les partisans du Brexit, les négociations n’auront pas été simples…
Geoff Pugh / POOL / AFP
De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
Devant le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, le 9 décembre 2020, lors d'une visite de Boris Johnson pour négocier l'accord définitif sur le Brexit.
François Walschaerts/AFP
S’il est une leçon positive à retirer du Brexit, c’est bien l’unité dont les Européens ont su faire preuve au cours des quatre années écoulées. Une unité à confirmer face à Pékin et à Washington…
Le Royaume-Uni parie sur sa capacité à maintenir son excellence et son influence mondiale par ses propres moyens.
Shutterstock
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Partir hors Erasmus a un coût que ne pourront pas se permettre tous les étudiants européens. Mais le retrait britannique ne pourrait-il pas nuire aussi à l’influence des universités britanniques ?
Boris Johnson annonce la signature de l'accord.
PA/Paul Grover
Les dessous de l’accord signé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
La gestion de la Covid-19 par Boris Johnson pourrait faire perdre à son parti le soutien du nord populaire de l'Angleterre, comme l'indique cette affiche à Manchester, photographiée le 6 novembre 2020.
Oli Scarff/AFP
Si les conservateurs ont triomphé aux législatives britanniques de 2019, c’est grâce à des succès historiques dans le nord de l’Angleterre. Mais cet électorat ne leur est pas nécessairement acquis…
Photo prise à Bodiam, dans le sud de l'Angleterre, le 9 avril 2020, en pleine pandémie.
Ben Stansall/AFP
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Boris Johnson lors d'une conférence de presse à Londres, le 12 mars 2020.
Simon Dawson/Pool/AFP
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Ken Tatham, anglais naturalisé français pour pouvoir voter et maire pendant 19 ans de Saint-Céneri-le-Gérei, petit village de 140 habitants, photographié le 19 mai 2005 devant un drapeau européen.
Mychele Daniau/AFP
Le Brexit a une signification particulière pour les 757 citoyens britanniques actuellement élus en France, dont le mandat expire lors des prochaines élections municipales en mars.
Le négociateur européen de Brexit, Michel Barnier, lors d'une conférence de presse sur les négociations avec le Royaume-Uni, le 3 février 2020 à Bruxelles.
Kenzo Tribouillard/AFP
L’UE et le Royaume-Uni ont jusqu’au 31 décembre 2020 pour établir le cadre de leurs futures relations. Les négociations promettent d’être délicates.
Le secrétaire britannique au commerce international, Liam Fox (à gauche) avec le ministre suisse de l'Economie Guy Parmelin (à droite) à Berne le 11 février 2019, après avoir signé un accord pour préserver les relations commerciales entre les deux pays.
Stefan Wermuth / AFP
La Confédération helvétique a déjà négocié des accords avec Londres qui écartent les questions d’harmonisation des normes. Pour Bruxelles, suivre la même voie s’avère toutefois plus compliqué.
Angela Merkel et Viktor Orban à Berlin, le 10 février 2020.
Odd Andersen/AFP
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Ce n'est que le début de l'histoire.
Gareth Fuller/PA
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
Des drapeaux britanniques devant Big Ben, Londres, 7 décembre 2016.
Daniel Leal-Olivas/AFP
Le Royaume-Uni quitte l’UE, mais entend bien continuer d’entretenir avec celle-ci un lien commercial avantageux… tout en développant ses échanges avec le reste du monde.
Georges Pompidou accueillla Reine Elisabeth en mai 1972, à l'aéroport de Roissy.
AFP
Européen convaincu, Pompidou favorise les premiers accords franco-britanniques en matière de défense et débloque les négociations menées à Bruxelles à partir de 1970.
Plus des trois quarts des entreprises américaines envisagent une récession avant la mi-2021.
Erkipauk / Shutterstock
Aux États-Unis ou encore en Europe, les entreprises revoient actuellement leurs politiques financières face à une période attendue de croissance plus faible.
Boris Johnson lors d'une conférence de presse tenue à Londres le 13 décembre 2019, au lendemain de la victoire des conservateurs aux élections législatives.
Ben Stansall/AFP
Le premier ministre britannique Boris Johnson dit volontiers s’inspirer de son lointain prédécesseur Benjamin Disraeli, dont il reprend à son compte la formule de « One nation conservatism ».
Les conservateurs, largement favoris des élections législatives britanniques du 12 décembre prochain, espèrent en tirer une majorité qui leur permettra de mener le Brexit à son terme.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur en Information-Communication à l’Institut Français de presse (Université Paris 2 Panthéon-Assas), Auteurs historiques The Conversation France