La qualification de « complotisme » stigmatise et place celui qui la reçoit dans le camp des « déviants ». Au point de disqualifier toute critique légitime ?
Il est loin, le temps du rendez-vous familial devant le JT de 20h. C’est souvent seuls, pendant les pauses de la journée, que les jeunes suivent l’actualité, privilégiant réseaux sociaux et vidéos.
Le documentaire qui laisse entendre que la Covid-19 serait une machination des élites visant à éliminer une partie de l’humanité obéit à des règles narratives communes aux récits complotistes.
Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Dans un environnement numérique qui ne laisse pas toujours beaucoup de place au libre arbitre, diversifier ses sources d’information peut être un défi. Quelques clés pour le relever entre étudiants.
Les médias anglo-saxons avaient fait leur autocritique à l’issue de la victoire inattendue de Donald Trump en 2016. Mais quatre ans plus tard, ne sont-ils pas retombés dans leurs travers ?
Pour prendre du recul sur l'information, les jeunes ont besoin de comprendre comment on la produit dans un monde numérique. Analyse à relire en cette Semaine de la presse et des médias à la maison.
« Digital natives », les nouveaux profs ? Peut-être. Mais s’ils ont une pratique courante du numérique, il ne sont pas si partants qu’on l’imagine pour guider leurs élèves dans les méandres du web.
Un phénomène inséparable de la démocratie d’opinion et de la conception libérale de l’information voulant que la vérité résulte naturellement de la mise en concurrence des idées de tous les contenus.
Peut-on vraiment combattre avec un même outil la projection que chacun se fait des fake news ? Qu’ajoutera de nouveau la loi envisagée par rapport aux lois existantes ?
Les réseaux sociaux permettent de déployer des campagnes de convictions mais pas de conversion. Et confortent avant tout les individus dans leurs positions.
Gouvernements et pouvoirs locaux ont financé moult « applis » censées favoriser l’implication des citoyens dans la vie publique. Or cette démarche, de la tête vers la base, n’est pas collaborative.
L’accord entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale ne contrevient-il pas à tous les principes de la Gouvernance d’Internet de transparence et de neutralité ?
Les attentats de Paris ont mis en évidence le contraste entre la vie dans les quartiers concernés, modérée et plutôt calme, et le défoulement – sans modération – sur les forums en ligne. Témoignage.