L’ouvrage « Penser l’alternative. Réponses à quinze questions qui fâchent » a récemment été publié par cinq membres du collectif des économistes atterrés. Nous vous en proposons les bonnes feuilles.
Par imitation, la Chine a su rattraper son retard technologique à une vitesse vertigineuse ; son modèle économique l’empêche néanmoins encore d’émerger comme un leader en matière d’innovation.
Le processus d’apprentissage et d’adoption des valeurs et pratiques qu’implique l’engagement dans la sobriété énergétique transforme durablement les individus.
Sylvie Genest, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Doit-on laisser nos enfants croire au père Noël ou serait-il plus prudent de leur expliquer, dès leur plus jeune âge, qu’un tel personnage n’existe pas ?
Les marchés financiers se déterminent aujourd'hui en grande partie en fonction des politiques des banques centrales – comme avant le mouvement de libéralisation de l'économie débuté il y a 40 ans.
La recherche en économie et en gestion s’intéresse de plus en plus à la nature narrative de notre capitalisme, dont la forme actuelle résulte d’un entremêlement de divers récits.
Au-delà des polémiques, les propos d’Emmanuel Macron laissent entrevoir dans la crise climatique une opportunité de rompre avec les errances des systèmes qui prévalent depuis 30 ans.
Relancer le secteur pour qu’il retrouve une dynamique de croissance ou bien saisir l’opportunité offerte par la crise pour le repenser autrement, à partir de concepts économiques hétérodoxes ?
Les blocs qui s'opposent aujourd'hui présentent des modèles de capitalisme spécifiques. Comme lors du krach de 1929, dix ans avant l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale.
Les propositions formulées par Saint-Simon ou encore Proudhon entrent en résonnance avec les préoccupations actuelles sur plusieurs thématiques économiques.
Et si la « corporate mindfulness » n’était qu’un outil au service de la performance économique ? Cette question fait écho aux premiers débats autour de la responsabilité sociale des entreprises.
La Chine est incontestablement une dictature. Pour autant, elle n’est pas un totalitarisme, comme le montre le rejet, par une parie de la jeunesse, du consumérisme que promeut le Parti.
L’empire du Milieu construit aujourd’hui son influence en défendant un environnement international favorable aux régimes plus répressifs que les démocraties occidentales.
Le transport de marchandises contribue à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO₂, mais la réduction de cette part entraînerait d’autres effets sur l’environnement.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)