Blocage de la Salle Pleyel le mercredi 25 mai tandis que devait se tenir l'assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies. Les militants sont intervenus à l'appel d'associations comme Greenpeace, Alternatiba Paris, ANV – COP21 ou encore les Amis de la Terre,appelant à un retrait de Russie et à cesser toute activité écocidaire.
Bertrand Guay/ AFP
La hantise et l’obsession pour l’effondrement civilisationnel et écologique ont vu l’émergence d’une multitude de groupes survivalistes d’extrême droite.
Le pessimisme conduit à subir et à se résigner, au nom d’un présent toujours décevant. L’optimisme à agir et à avancer, au nom d’un lendemain susceptible de chanter.
Shutterstock
Quand les collapsologues théorisent de manière crédible l’effondrement du monde, la volonté de transmettre l’optimisme est-elle totalement hors saison ou offre-t-elle le seul tremplin pour l’action ?
« Effondrement », le mot effraye et provoque. Il est devenu central dans la pensée écologique. Cet épisode nous raconte son histoire, ses fondements scientifiques mais aussi les pratiques qui en découlent.
Le discours effondriste connaît un succès grandissant en France depuis les années 2010.
Shutterstock
Collapsologie, collapsosophie, collapsopraxis… Derrière ces néologismes se déploie une pensée qui se veut scientifique. Mais l’est-elle vraiment ?
Le 19 août 1991, le président de la Russie Boris Eltsine grimpe sur un char pour s'adresser à ses partisans, qu'il exhorte à s'opposer à la tentative de putsch que viennent de lancer un groupe de durs du régime soviétique. Le putsch échouera et l'URSS disparaîtra trois mois plus tard.
Diane Lu-Hovasse/AFP
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Les survivalistes aussi connus sous le nom de « preppers » se préparent à des catastrophes majeures voire même à l'effondrement de notre civilisation industrielle.
Kyle Glenn / Unsplash
Réseaux sociaux et influenceurs, « storytelling », salons dédiés… l’essor du mouvement repose sur certaines pratiques loin d’apparaître comme hors système.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Au Royaume-Uni, où la population est désormais confinée, un homme portant un masque marche dans la rue le 26 mars 2020.
Oli Scarff/AFP
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Dans ‘Bienvenue à Zombieland’ (2009), les protagonistes doivent affronter les zombies et apprendre à s'entendre, et si on remplaçait zombie par coronavirus?
Allociné
Les peurs, plus que le coronavirus lui-même, se propagent, stimulées par notre consommation de films où règnent les zombies. Pourquoi ne pas écouter ce qu’ils ont à nous dire sur notre propre humanité ?
Notre fonctionnement cérébral pourrait-il être à la fois le problème et la solution de la crise environnementale ?
Shutterstock
Alors que la planète se dégrade, l’angoisse environnementale gagne du terrain, générant un mal-être d’un nouveau genre : l’éco-anxiété. Mais ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle.
L’effondrement de nos sociétés, c’est pour 2030, selon le Club de Rome.
dric/Pixabay
La collapsologie, étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, n’est-elle qu’un concept ou l’embryon d’une nouvelle branche de la science ?