Plusieurs candidats à la présidentielle proposent la gratuité des transports en commun. Mais cette mesure a un effet très limité sur la pression automobile.
Les bénéfices potentiels du télétravail en matière de déplacements pourraient rapidement s’évaporer à la suite de changements de comportements qu’il pourrait induire à moyen et long terme.
Montréal et Québec ont connu des baisses marquées de touristes étrangers et des dépenses touristiques. En contrepartie, les destinations de plein air ont profité de la hausse du tourisme intérieur.
Plus de télétravailleurs, cela signifie moins de déplacements entre la maison et le travail, donc moins d’émissions de GES. Mais la réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’y parait.
Cette mesure, dont le coût économique est évalué à plus de 500 millions d’euros tous les ans, pose avant tout la question de savoir si nous sommes prêts à payer pour réduire nos émissions de CO₂.