Le football corse, qui a dû batailler ferme pour être reconnu par les clubs et les instances nationales, a développé un victimisme appelé à devenir l’un des éléments constitutifs de son identité.
Emmanuel Macron, lors de sa visite à Ajaccio, le 6 février 2018.
Christophe Petit-Tesson / POOL / AFP
La confusion domine depuis le déplacement du Président Macron sur place. Pourquoi ne pas s’inspirer du statut des autres régions insulaires de l’Union pour réinventer celui de la Corse ?
Les leaders nationalistes, Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, le 10 décembre 2017, au soir de leur triomphe électoral.
Pascal Pochard-Casabianca / AFP
Une attitude trop fermée du gouvernement risquerait de favoriser les conversions à l’indépendantisme et de creuser un véritable fossé entre une grande partie des Corses et la République.
Les dirigeants nationalistes, Gilles Siméoni (à gauche) et Guy Talamoni (à droite), lors d'un meeting, le 24 novembre 2017.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Peut-on s'exprimer en corse à l'Assemblée de l'île ? Un collectif de 25 universitaires français et étrangers défendent le droit à la diversité linguistique.
Message indépendantiste en corse sur le mur d'une villa.
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Selon la Constitution, la seule langue de la République est le français. Un postulat qui peut mener à des discriminations linguistiques, notamment à l’école.
Manifestation le 27 décembre dernier, à Ajaccio.
Yannick Graziani/AFP
Les événements de décembre à Ajaccio posent avec force la question du racisme dans une île qui présente des caractéristiques historiques, politiques, économiques et socio-urbaines particulières.
Jean-Guy Talamoni sourit après son élection à la présidence de l'Assemblée de Corse le 17 décembre à Ajaccio.
PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Dirigés par le populaire Gilles Simeoni, les nationalistes ont créé la surprise. Mais leur victoire ne signifie pas que la Corse se dirige forcément vers l'indépendance.
A la Réunion, les partisans de Didier Robert (LR) célèbrent sa victoire.
Grondin Emmanuel / AFP
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.
Le FN bredouille, la droite gagnante et la gauche affaiblie mais pas terrassée : ce sont les principaux enseignements comptables de ces régionales. Mais le tripartisme est la principale nouveauté.
Marion Maréchal-Le Pen, en meeting à Marseille, le 9 décembre 2015.
Boris Horvat/AFP
Marqué par le succès du FN, le premier tour des régionales a entériné l’irruption du tripartisme en France, susceptible de se renforcer à l’issue du second tour.
Les partisans du Front national célèbrent leur victoire le 6 décembre au Pontet (Vaucluse)
Boris Horvat / AFP
Arrivé en tête dans 6 régions sur 13, le Front national est en mesure de l'emporter dans au moins deux d'entre elles. C'est bien lui qui apparaît comme le grand gagnant de ce premier tour.
Collectivité Territoriale de Corse à Ajaccio (ancien Grand Hôtel Continental)
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Les débats institutionnels sont très présents dans la campagne électorale en Corse. Les résultats dessineront le cadre des futures relations de l'ile avec la République.
Des fidèles assistent à une conférence de presse organisée à la mosquée de Chartres.
Jean-François Monier/AFP
L’assimilationnisme à la française est, depuis ses origines, une idéologie sélective et non universaliste. C’est ce que montre un rapide examen historique de l’application de cette doctrine.
A Saint-Denis, le 18 novembre, des policiers prêts à intervenir.
Eric Feferberg/AFP
Gilles Ferragu, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La France, mère du terrorisme ? La question est dérangeante au lendemain des attentats du 13 novembre. Historiquement, c’est pourtant dans le sillage de la Révolution française qu’il a émergé.
docteure en sociologie, membre associée au Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)