Observer un ghetto musulman en Inde aujourd’hui donne sens aux nombreux actes de lynchages publics régulièrement conduits depuis 2015 par des brigades de nationalistes hindous. Bonnes feuilles.
L'ouvrage de Judi Rever permet d’avancer la qualification de génocide, alors que la plupart des spécialistes du Rwanda, y compris moi-même, avaient jusqu’à présent rejeté la thèse du double génocide.
Claudine Vidal, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’ouvrage est conçu comme un réquisitoire : la description des massacres commis par le régime de Kagame est conduite de façon à établir la qualification de génocide.
Il faut imaginer des pistes pour l’après-Bachar, renouer le dialogue avec Moscou comme Téhéran, incontournables en Syrie, ou assumer le risque d’un engrenage possible engagé par Donald Trump.
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
Marc Le Pape, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Écrire sur le Rwanda donne parfois l’impression de traverser un champ de mines. Il ne s’agit pas de controverses entre chercheurs mais bien de dénonciation et d’intimidation.
Les désaccords entre les quatre grands courants de l’historiographie française trouvent des prolongements dans les positionnements des principaux candidats à la présidence de la République.
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Les multinationales qui usent de leur pouvoir pour tisser des liens avec des groupes terroristes (Daech) ou paramilitaires meurtriers doivent-elles être poursuivies ?
Retour sur les déclarations de Marine Le Pen sur la responsabilité de la rafle du Vel d’Hiv en posant la question : que recouvrent les termes : République, État, gouvernement, régime et France ?
Le projet de « Mur des noms » voué à honorer la mémoire des 52 000 civils et militaires alsaciens et mosellans victimes du nazisme entre 1939 et 1945 provoque une vive polémique.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, s’il a réussi son coup à court terme – les frappes sont saluées par les alliés des États-Unis –, doit prouver qu’il dispose d’une vraie stratégie pour régler la question syrienne.
Les propos du candidat Macron sur la colonisation « crime contre l’humanité » ont suscité la polémique, mais est-elle réellement justifiée au vu de l’évolution du droit international ?
Catherine Le Bris, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En distinguant l’idéologie et le processus qui sous-tendent la colonisation, d’une part, et leurs conséquences pratiques, d’autre part, Emmanuel Macron aurait pu voir juste sur un plan juridique.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
À l’évidence soigneusement préparé, sur le fond comme dans sa médiatisation, le coup de « com » de Macron sur l’Algérie a-t-il été pensé dans toutes ses implications ? Il est permis d’en douter.
Chloé Maurel, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Alors que la Russie et la Chine viennent à nouveau de bloquer une résolution sur Alep au Conseil de sécurité, les États-Unis ne sont pas exempts de tout reproche dans leur comportement à l’ONU.
Professeur d'université, agrégé de droit public, compétences en Droit international, anthropologie du droit, Sciences Po Aix. UMR ADES 7268, Aix-Marseille Université (AMU)