Le nucléaire est-il la seule voie vers la décroissance ? Quelles sont les conséquences de telles questions sur nos modes de vie ?
Fûts métalliques contenant des déchets nucléaires très faiblement radioactifs, recouverts de sable lors de leur enfouissement, en 2005 au centre de stockage de l'Andra à Soulaines-Dhuys (Aube).
Olivier Laban-Mattei/AFP
En France, 1 200 industriels provenant de secteurs économiques différents génèrent des déchets radioactifs. 60 % de ces déchets relèvent de l’industrie électronucléaire.
La radioactivité résiduelle à Tchernobyl reste forte par endroit, d'où l'instauration d'une zone d'exclusion vierge de toute présence humaine permanente (zone de la Forêt rouge).
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Si la centrale de Tchernobyl n’est plus en fonction, elle est au cœur d’une zone toujours très irradiée que les mouvements de troupes peuvent déstabiliser. Avec quels effets pour la population ?
Leonore Gewessler, la ministre autrichienne de l’Environnement, a indiqué que son pays porterait plainte contre la labellisation « verte » des centrales nucléaires au sein de l’UE.
ALEX HALADA / AFP
La décision d’inclure le nucléaire et le gaz naturel dans la liste des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement divise au sein de l’Union européenne.
Représentation 3D de la surface du plasma et des bobines de champ magnétique.
Oak Ridge National Laboratory/Wikimedia Commons
Les recherches sur la très prometteuse fusion nucléaire dépassent de plus en plus le champ du public pour s’étendre aux start-up et aux fonds d’investissement.
Visuel du projet de réacteur SMR porté par la France, appelé Nuward.
EDF
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Actuellement dans le monde, 50 centrales nucléaires sont en construction.
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Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
Conteneurs pour déchets radioactifs utilisés lors des tests dans le laboratoire souterrain de Bure.
JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Le projet Cigéo de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs démontre la fracture entre expertises et vérités profanes et savantes, dominées et dominantes, scientifiques et académiques.
En novembre 2011, au Japon, quelques mois après la catastrophe de Fukushima, sur un site de décontamination pour véhicules.
David Guttenfelder/Pool/AFP
Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’industrie nucléaire est le principal incubateur des mesures de distanciation et de confinement mises en place pour prévenir les accidents et les crises.
À Saint-Laurent-Nouan, dans le Loir-et-Cher, l’une des 19 centrales françaises.
Ludovic Marin/AFP
À l’occasion du lancement ce mercredi 17 avril du débat public sur la gestion des matières et déchets radioactifs, décryptage de l’évolution des scénarios qui dessinent l’avenir du nucléaire hexagonal.
En 2017, dans les couloirs du laboratoire souterrain de l’Andra à Bure.
Frederick Florin/AFP
Un nouveau débat public sera organisé en décembre prochain autour du projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo. Mais ce débat semble verrouillé avant même d’avoir eu lieu.
La construction du site d’enfouissement de déchets radioactifs suscite de multiples formes d’opposition. Et la polémique a pris aujourd’hui la forme d’une controverse scientifique, politique et sociale.
Dans les flux migratoires de la planète, ils ne sont qu’un goutte d’eau. Mais les centaines de milliers de personnes évacuées et relogées après Tchernobyl occupent une place singulière.