Dennis Rodgers, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Steffen Bo Jensen, Aalborg University
À partir du quartier Félix Pyat à Marseille, deux anthropologues ont choisi de comprendre le contexte de violence au-delà du phénomène de trafic de drogue qui mine la cité phocéenne.
Dennis Rodgers, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Steffen Bo Jensen, Aalborg University
Les représentations des cités marseillaises comme lieux de violence tributaires du trafic de drogue nourrissent des imaginaires masquant d’autres formes de violences structurelles.
Les mesures portant sur la « double peine » inquiètent sur ce qu'elles disent du rapport entre les pouvoirs exécutif et judiciaire, et plus largement du lien entre peine et expulsion.
Les comportements qualifiés d’agressifs ou les incivilités observées dans les quartiers populaires manifestent aussi des formes de résistance politique face aux différentes formes de pouvoir.
Renée Zauberman, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay ; Benoît Galand, Université catholique de Louvain (UCLouvain); Benoit Loeillet, EM Lyon Business School; Frédéric Chauvaud, Université de Poitiers; Johanna Dagorn, Université de Bordeaux; Laurine Basse, Aix-Marseille Université (AMU), and Philippe Robert, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Portrait(s) de France(s), un rendez thématique pour aborder les grands enjeux de la présidentielle 2022. Dans cet épisode, focus sur la thématique sécuritaire.
Des enquêtes montrent que contrairement à l’opinion la plus répandue, l’étude en prison a des conséquences positives et immédiates sur la réinsertion des détenus.
La conférence des évêques de France a réagi au rapport sur la pédocriminalité dans l’Église catholique en s’engageant dans une voie pénitentielle qu’elle envisage encore sous l’horizon du pardon.
D’après une expérience, de nombreux individus préfèrent l’honnêteté. Un constat qui invite par exemple à lutter contre la fraude en jouant sur la honte plutôt qu’en recourant à des sanctions.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Annie Kensey, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
L’annonce du « toujours plus de prisons » correspond à une volonté d’afficher une politique plus répressive, en incarcérant plutôt qu’en orientant les auteurs vers d’autres types de sanctions.
Comment comprendre la décision des juges dans l’affaire Sarah Halimi ? Le rappel des règles en la matière invite à la compréhension, puis à la réflexion.
Les travaux de prix « Nobel » sur le maintien de l’ordre suggèrent de combiner alourdissement des sanctions, développement de pratiques telles que le « name and shame » et identité citoyenne.
Une étude récente s’attache à comprendre les motivations amenant les adolescents français, âgés de 16 à 24 ans, à s’engager dans des comportements de consommation déviants.
Thomas Sauvadet, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Un « trou noir statistique » complexifie la prise en compte de la violence des jeunes surreprésentés aussi bien chez les victimes que chez les auteurs de délits et de crimes.
Les décideurs établissent des stratégies de communication bien spécifiques pour ne pas être montré du doigt comme fautifs lors de différentes affaires rendues publiques.
Thomas Sauvadet, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le phénomène des « bandes » est loin d’être nouveau. Mais il a connu des évolutions liées à la précarisation, à l’augmentation du trafic de drogues et à la popularisation d’une culture « gangsta ».
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)