Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Au moins 75 000 soldats russes sont morts en deux ans de guerre en Ukraine. Les familles des combattants mobilisés peinent à faire entendre leur inquiétude dans l’espace public.
Chris Miller, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Au fil des ans, les notices nécrologiques se sont allongées, laissant plus de place pour mentionner les animaux de compagnie, les passe-temps et les passions de la personne décédée.
Le deuil est une réaction naturelle face à la perte d'un être cher, mais s'il perturebe considérablement votre vie, il est peut être temps de chercher l'aide d'un professionnel.
Mieux vivre le deuil à l’aide d’un « agent conversationnel » qui permet de prolonger la conversation avec des proches disparus représente une rupture anthropologique qu’il faut questionner.
La naissance d’un enfant transforme la vie du parent de différentes manières et ce, dans toutes les sphères du quotidien. On peut donc comprendre comment l’absence devient lourde de sens quand survient un décès.
Le deuil est une expérience à la fois universelle et intime, face à laquelle chacun réagit à sa manière, parfois troublante pour l’entourage. Comment, alors, détecter un deuil « pathologique » ?
Les attentes de la société lors d’un deuil diffèrent s’il s’agit d’un homme ou d’une femme qui le vivent. Les hommes doivent être forts, peu émotifs et ils ne doivent pas montrer leur vulnérabilité.
Faouzi Bensebaa, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Fabien Eymas, Université de Haute-Alsace (UHA)
Testaments en ligne, cryogénisation, chatbots pour communiquer avec un défunt… Les innovations sont nombreuses et ne se semblent pas apparaître au détriment d'un business plus traditionnel
Les photographies spirites peuvent nous paraître étrangers aujourd’hui, mais elles ont eu un impact notable sur les personnes endeuillées du XIXᵉ siècle qui ont commandé ces portraits.
Les opérateurs de services funéraires travaillent pour des clients qui se retrouvent dans une situation de vulnérabilité face au deuil. La réglementation vise ainsi à protéger au mieux les familles.
Les mesures sanitaires entourant l’inhumation des personnes décédées du Covid-19 privent les familles de la possibilité de procéder aux rituels de deuil. C’est notamment le cas en Tunisie.
La pandémie aura été un moment particulièrement éprouvant pour les personnes ayant vécu un deuil. En ce moment de déconfinement, il importe de réfléchir collectivement au sens des rituels funéraires.
Le fait que les endeuillés de la pandémie aient été empêchés de réaliser des rituels funéraires ne présume pas forcément de leur capacité à faire leur deuil à long terme.
Depuis des années, des parents endeuillés par la perte d’un enfant cherchent à se définir, à se nommer : le monde politique bute néanmoins sur des termes linguistiques.
Une politique claire reconnaissant aux familles ainsi qu’aux personnes significatives le droit d’être présentes au moment du décès d’un proche aurait pu empêcher l’inhumanité de mourir seul.
La crise de la mortalité liée à la pandémie a eu un impact particulier sur les lieux d’inhumation notamment pour les populations musulmanes, révélant les pratiques multiculturelles du deuil.