Dans une série de témoignages, les dirigeants, surpris par la violence de la crise mais aussi par les capacités d’adaptation de leurs équipes, déclarent notamment qu’ils sont devenus plus humbles.
Une recherche montre que, globalement, un cadre législatif et institutionnel favorisant la performance sociale et environnementale influence positivement les entreprises. Mais des exceptions existent.
Les circonstances ont contraint chacun à sortir de sa zone de confort, révélant notamment des compétences qui n’étaient pas mobilisées jusqu’alors. Témoignages.
La crise sanitaire a révélé au grand jour les conditions de travail difficiles au sein de ces établissements soumis à des normes de management visant la standardisation et la performance.
Dans toute la région, la foi est revenue comme un leitmotiv des discours politiques des dernières semaines. Une façon de rassurer leur population sans nécessairement prendre des mesures concrètes.
Pour susciter l’engagement de salariés autonomes et responsables, il faut savoir construire avec eux un projet partagé et le mettre en œuvre sans naïveté.
Peter Wirtz, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3
La surveillance mutuelle des dirigeants du géant du BTP avait notamment contribué à la révélation du conflit d’intérêts qui a conduit au départ d’Antoine Zacharias.
Certaines entreprises envoient des messages perçus comme contradictoires, comme des salaires très élevés pour le dirigeant combinés à des projets philanthropiques.
Qu’elle prenne une forme autocentrée ou partagée, le choix du type de gestion des ressources humaines dépend en grande partie du profil et du réseau du dirigeant.
Et si le contrôle par le « say on pay » conduisait paradoxalement à renforcer les systèmes de rémunérations qu’il est supposé remettre en cause ? Entretien avec Vanessa Serret.