Le bannissement de Donald Trump des principaux réseaux sociaux pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la responsabilité qu’ont les plates-formes dans les contenus qu’elles hébergent.
L’adresse de Macron aux Français du 24 novembre combine l’usage d’expressions qui recouvrent a priori des objectifs distincts : inclure et assumer, mettre à distance et déléguer la responsabilité.
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
L’insulte en politique n’a pas été inventée par Trump, juste mise en exergue dans sa campagne. L’histoire montre que le duel langagier et les invectives relèvent du fondement même de la politique.
Le séparatisme est un phénomène large qui prend appui sur une logique identitaire, mélange d’idéologie et d’appartenance ethno-religieuse. Faut-il pour autant le prendre comme cadre de référence ?
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
Une personne sur cinq ressentirait de l’anxiété à s’exprimer en public. Et le passage à une audience virtuelle dans le cadre d’une visioconférence ne simplifie pas forcément le problème. Explications.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les spots politiques, qui inondent le Web américain, sont souvent emplis de mensonges. Il est pourtant difficile, voire impossible, de les faire retirer. Or leurs effets sont majeurs.
Dans sa campagne présidentielle, Donald Trump a opté pour une stratégie risquée : loin de chercher à fédérer l’ensemble de ses compatriotes, il ne s’adresse qu’à son électorat traditionnel.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’épidémie de Covid-19 a donné lieu à une avalanche d’infox répandues notamment par des comptes gérés depuis la Russie. Comment cette désinformation fonctionne-t-elle, et quels sont ses buts ?
La popularité de Boris Johnson au Royaume-Uni s’est envolée au début de la pandémie avant de connaître une nette baisse. L’explication tient en partie à sa communication de crise.
Les paroles s’envolent, les petites phrases restent. Avec la pandémie s’est mise en place une communication de crise. Comment les petites phrases s’invitent-elles dans la crise ?
Le 8 mai 1945 et la Seconde Guerre mondiale n’ont pas la même signification partout dans le monde. Dès lors, est-il possible d’en construire un récit universel ?
Professor of International Relations & Political Science at L'École polytechnique, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay