Les distributeurs cherchent à répondre aux nouvelles habitudes de consommation en s’appuyant sur les marques régionales de terroir, une stratégie « omnicanale » et la donnée client.
Avec le retour de la flambée des prix, la question du pouvoir d’achat a pris un nouveau visage.
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La forte inflation a incité certaines entreprises à relever leurs prix de façon masquée, s’exposant ainsi à différentes réactions de la part des consommateurs.
Exemple de local géré par la start-up Flink, situé aux Pays-Bas.
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La ville de Paris a adressé ses premières amendes le 28 septembre exigeant la reconfiguration de deux mini-entrepôts en commerce. Cette réponse juridique soulève plusieurs problèmes. Décryptage.
Une femme marche le long d’une rue en terre battue dans la zone suburbaine de Rio de Janeiro, au Brésil, une ville qui se caractérise par de fortes inégalités sociales.
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Une série d’études menées à Rio de Janeiro montrent les plus défavorisés préfèrent effectuer leurs achats dans les lieux fréquentés par des clients de la même classe sociale, quitte à payer plus.
En 2020, le marché du vrac pesait environ 1,3 milliard d’euros, contre 100 millions en 2013.
Les évolutions règlementaires visant à réduire les emballages imposent aux enseignes des nouveaux défis en termes d'aménagement des points de vente ou encore de communication sur les produits.
Photo prise lors d’une soirée organisée par la marque Bulgari et l’ONG Save the children en 2015 à Beverly Hills, en Californie.
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L’altruisme lié au don reste éloigné du matérialisme, motivation première d’achat dans le luxe. Pour surmonter cet antagonisme, les marques doivent s’appuyer sur les points de vente, montre une étude.
Dans les centres urbains, les services de distribution de repas ou de produits de grande consommation se sont généralisés.
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L’essor de la « livraison par la foule », ou crowd-delivery, a conduit à une diversification des modèles d’affaires des acteurs, dont le potentiel disruptif est loin d’être épuisé.
Pour les produits d’entrée de gamme, les communications mettant en avant des prix moins chers que chez les concurrents risquent de dégrader l’image qualité.
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Une étude relève des effets variables de la publicité comparative selon le niveau de gamme des produits proposés en marques de distributeurs (MDD).
Faut-il opter pour le latex naturel, la mousse de polyuréthane ou la laine mérinos ? Pour Dunlopillo, Epeda, ou Treca ? De chez Conforama, Ikea (photo) ou La Compagnie du Lit ?
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En matière de literie, le consommateur se retrouve face à la stratégie d’« offuscation » des entreprises, qui consiste à compliquer la recherche d’information pour augmenter les profits.
La réputation de LVMH a constitué un atout majeur du groupe de luxe pour acquérir Tiffany début 2021.
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Selon une étude, une bonne réputation de l’acquéreur peut favoriser la prise de risque tout comme elle peut conduire à une plus grande prudence dans ce type d’opération.
Environ 3 Français sur 4 déclarer acheter des produits de leur région au moins une fois par mois.
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L’appartenance régionale du consommateur influence positivement ses intentions d’achat de marques ancrées dans un territoire, mais est-ce le seul facteur à prendre en compte ?
Le volume de ventes réalisées à l’occasion du « jour des célibataires », affiché en temps réel dans un centre des médias à Hangzhou, dans l’est de la Chine, a battu un nouveau record cette année.
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L’édition 2020 de la fête des célibataires en Chine aura généré 74,1 milliards de dollars, plus que les anticipations pour les opérations de fin d’année aux États-Unis.
Les programmes de fidélité statutaires, longtemps l’apanage du secteur des voyages et des loisirs, sont aujourd’hui mis en place par des entreprises de plus en plus diverses.
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Les marques doivent notamment veiller à l’adéquation avec les valeurs qu’elles portent, à communiquer discrètement et à ne pas mettre la pression sur les clients.
Toucher un fruit reste un bon moyen de s’assurer de sa qualité, quitte parfois à le salir ou l’abîmer.
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Ce besoin déclenche chez d’autres consommateurs une réticence à l’achat. C’est ce qu’on appelle l’inférence de contamination.
Les entreprises dotées de compétences dans la logistique, le sourcing et le marketing digital ont pu tirer leur épingle du jeu pendant le confinement.
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Le Covid-19 a provoqué l’accélération de certaines tendances de consommation telles que la vente en ligne, poussant ainsi les entreprises à investir dans l’« omnicanalité ».
Près des trois quarts des millenials seraient prêts à utiliser une bouteille consignée.
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Les jeunes consommateurs hyperconnectés attendent notamment des marques qu'elles mettent à disposition plus d'informations sur l'empreinte écologique des produits.
Dans un marché en constante progression, la bière sans alcool est devenue un filon stratégique pour les brasseurs.
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La technologie n’est pas encore prête à produire le niveau de service que peut assurer un humain, même si le consommateur ne mesure pas la valeur ajoutée des tâches accomplies.
En cas d'épizootie comme la grippe aviaire, les éleveurs peuvent perdre leur production.
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Dans ce secteur, le rapport de force face aux distributeurs reste très défavorable aux éleveurs, déjà exposés aux risques d'épizooties et aux frondes des défenseurs du bien-être animal.
Et vous, êtes-vous plutôt sapin naturel ou artificiel ?
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Comment l’arbre de Noël a-t-il conquis le monde ? Décryptage historique avant de trancher la grande question : faut-il acheter aujourd’hui acheter un sapin naturel ou artificiel ?
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)