Des détenus sortis d'une gendarmerie de Gao, dans le nord du Mali, le 26 février 2013, pour être transférés à Bamako. Ils sont poursuivis pour appartenance à un groupe armé islamiste.
Joel Saget AFP via Getty Images
Deux organisations djihadistes la katibat Macina et l'Etat islamique au Sahel se livrent une guerre sans merci. Voici les raisons et les enseignements de cette guerre fratricide.
Des femmes vivant dans le camp de personnes déplacées de Dalori, dans le nord du Nigeria, en 2019.
Audu Marte/AFP
Une enquête explosive de Reuters révèle que de nombreuses femmes auraient été forcées à avorter par l’armée nigériane dans les territoires libérés du joug des djihadistes.
Des militaires patrouillent devant un abri pour bétail gardé par un enfant au Niger.
Katja Tsvetkova/Shutterstock
Après avoir prospéré au Moyen-Orient, le djihadisme impose sa loi au Sahel, où la présence française n’aura pas réussi à protéger les populations de risques sécuritaires et humanitaires.
Des femmes irakiennes se rassemblent sur la place Tahrir de Bagdad le 25 janvier 2023 pour demander une amnistie générale pour leurs parents masculins emprisonnés et condamnés à mort pour des attaques contre les troupes américaines après le renversement de Saddam Hussein en 2003 et pour découvrir où se trouvent leurs proches disparus au cours des années de conflit sectaire sanglant qui ont balayé le pays après la chute du dictateur.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Vingt ans après l’offensive américaine, l’Irak demeure un État instable traversé par de fortes tensions.
Une femme se tient devant le mémorial aux victimes de l'attentat de Nice, survenu le 14 juillet 2016, qui a causé la mort de 86 personnes et a blessé des centaines d'autres sur la Promenade des Anglais. Le procès s'ouvre le 5 septembre 2022.
Valery Hache/ AFP
L’élimination de celui qui en était le chef depuis onze ans porte sans doute un rude coup à Al-Qaïda, mais d’autres groupes djihadistes pourraient profiter de la nouvelle donne.
Policier montant la garde devant la cathédrale Notre-Dame à Paris en avril 2017, cible d'attaques terroristes en 2016 qui avaient été déjouées.
Martin Bureau/ AFP
Comment peut-on décider de commettre un acte violent paroxystique ? À l’issue de quel cheminement ? Bonnes feuilles de l’ouvrage « Les surgissants, ces terroristes qui viennent de nulle part ».
Manifestation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Olympia De Maismont/AFP
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Un combattant taliban garde les lieux du site du double attentat suicide revendiqué par l’EI ayant fait plus de 182 morts, dont 13 soldats américains. Le 26 août 2021, aéroport de Kaboul.
Wakil Kohsar/AFP
Les talibans promettent qu’ils ne permettront pas aux mouvements djihadistes de prospérer sous leur autorité. Mais il est presque certain que les groupes locaux profiteront de leur prise de pouvoir.
Une équipe antiterroriste chinoise pendant un exercice à Wuhan, le 12 septembre 2009.
AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Pour Pékin, la « guerre contre le terrorisme » lancée par Washington après le 11 Septembre a été l’occasion de s’imposer comme un acteur sécuritaire et diplomatique alternatif pour l’Asie centrale.
Au Mali, la notion de djihad ne peut se comprendre qu’en relation avec l’histoire complexe du pays. Gao, 30 janvier 2013.
Sia Kambou/AFP
Julien Antouly, Institut de recherche pour le développement (IRD); Bokar Sangaré, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Gilles Holder, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour comprendre les raisons du djihad au Mali, il faut prendre en compte ses origines multiples et ancrées dans l’histoire complexe du pays.
Un CRS garde l'entrée du palais de justice le 8 septembre 2021, à Paris, en amont du procès des attentats du 13 novembre 2015.
Alain JOCARD / AFP
Claire Littaye, Université de Technologie de Compiègne (UTC)
Que nous apprennent donc les procès terroristes sur l’élaboration de la trajectoire de l'accusé ? Comment le dispositif rend-il possible cette construction ? Quelles sont ses limites ?
Des restes fumants des tours jumelles à New York, le 11 septembre 2001. Le large consensus antiterroriste aux États-Unis qui a suivi les attentats s'est peu à peu effiloché.
(AP Photo/Alexandre Fuchs)
Vingt ans après le 11 septembre, la crise sanitaire, le retour des tensions géopolitiques et l’urgence climatique font en sorte que le terrorisme islamiste est devenu une menace parmi d’autres.
Un soldat taliban durant un rassemblement de célébration du départ de l’US Army à Kaboul, le 31 août 2021.
Hoshang Hashimi/AFP
C’est une chose de s’emparer du pouvoir en Afghanistan. C’en est une tout autre de gérer un pays aussi complexe, surtout avec la rigidité propre aux talibans.
Des combattants brandissent un drapeau de l’État islamique durant une marche d’entraînement près de Homs, en Syrie, le 30 octobre 2016.
Mahmoud Taha/AFP
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
Vingt ans après les attentats de New York et Washington, dix ans après l’élimination d’Oussama Ben Laden, l’idéologie djihadiste demeure présente dans de nombreux pays du monde.
STR/AFP
Chasser « les juifs et les croisés » des terres d’islam, renverser les gouvernements « apostats » et unifier l’oumma : c’était l’objectif de Ben Laden, et c’est toujours celui de ses épigones.
Des combattants membres du mouvement taliban à Kaboul, le 18 août 2021.
Wakil Kohsar/AFP
Radiographie du mouvement qui vient de s’emparer à nouveau du pouvoir en Afghanistan.
Des corps sont déchargés d’une camionnette à l’extérieur d’un hôpital après l’attentat qui a tué une centaine de personnes à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul, le 26 août 2021. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan.
Wakil Kohsar/AFP
Amira Jadoon, United States Military Academy West Point and Andrew Mines, George Washington University
Deux experts présentent l’État islamique au Khorassan, la branche afghane de Daech, active depuis plusieurs années, qui a revendiqué le sanglant attentat commis le 26 août devant l’aéroport de Kaboul.
Des soldats de la force européenne Takuba défilent lors du défilé militaire du 14 juillet 2021 à Paris.
Michel Euler/AFP
Barkhane, c’est fini ; mais l’opération européenne Takuba prend la suite. Il s’agit en quelque sorte d’une continuation de Barkhane par d’autres moyens.
Responsable du Département Relations internationales & Diplomatie / Schiller International University - Professeure / Institut libre d'étude des relations internationales et des sciences politiques (ILERI) - Chercheure associée / IREMAM (CNRS/AMU), Aix-Marseille Université (AMU)
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité