Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Alors que les leaders de partis et les candidats ont appelé durant toute la semaine à un sursaut démocratique, le second tour des régionales confirme au contraire toutes les tendances du premier.
Ces derniers mois ont représenté un défi de taille pour le parti LR, semblant de moins en moins à même de déterminer seul les plans de bataille de la famille de la droite française.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Beaucoup de Français ont le sentiment qu'il ne sert à rien de voter dans un type d’élection où les différences entre les tendances politiques sont difficiles à décrypter.
Dans le Grand Est, le scrutin régional et départemental est l’occasion de répéter les alliances pour la présidentielle, mais aussi de régler des questions locales, comme l’autonomisme alsacien.
Tout l’édifice électoral se décline exclusivement à partir de l’élection présidentielle : les autres scrutins se voient réduits à l’état d’annonces ou de répliques plus ou moins directes de celle-ci.
La figure du notable, proche de ses électeurs, revient sur le devant de la scène à l’occasion des élections locales. Un antidote à la confiance brisée des Français envers leurs politiques ?
L’organisation et les répertoires de mobilisation de campagnes électorales localisées sont cruciaux pour comprendre les petits rituels de vie politique et de ses acteurs.
La France s’est distinguée des autres États par son refus d’adapter son droit électoral à la pandémie. Cela révèle le manque d’investissement démocratique des élections par les pouvoirs publics.
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.