Une recherche montre comment le capital d’investissement peut avoir un impact positif plus large que de se limiter à récompenser les entreprises soucieuses de l’environnement.
Les métaphores peuvent simplifier le sujet à des fins pédagogiques, mais cette simplification, lorsqu’elle est produite à des fins politiques, peut aussi avoir des répercussions concrètes sur la société.
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Anais Augé, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les métaphores peuvent être un outil redoutable pour assurer une meilleure réception du discours climatique par le public.
Bien qu’il soit réservé à une poignée d’individus, au niveau mondial, l’aérien représente en 2015 environ 11 % des émissions de CO₂ des transports, soit 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
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La promesse des retours gratuits du géant Amazon a un coût financier et environnemental colossal. Par souci d’économie, un nombre croissant de colis renvoyés finissent à la décharge.
A Barcelone, instaurer une taxe sur les véhicules polluants réduirait les émissions liées aux transports de 7,5 %.
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Sur une période de 15 ans, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre liés au transport public urbain de 22 %, tout en augmentant le bien-être des populations locales.
Une entreprise ne subira pas de la même façon une sanction environnementale selon si elle est déjà engagée dans une trajectoire de progrès ou non.
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Agir pour l’environnement ne fait pas que réduire la probabilité pour une entreprise d’écoper d’une sanction en la matière. Cela en réduit aussi les conséquences sur ses résultats financiers.
La réduction des émissions de CO₂ passe notamment par une limitation des déplacements superflus et des politiques en faveur de la mobilité douce.
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Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
Une pile de matériaux recyclables est présentée dans une usine de recyclage Ricova à Montréal, le 2 février 2023.
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Un rapport du gouvernement provincial montre que les municipalités québécoises sont plus actives qu’on ne le pense en matière de développement durable.
Selon l’Ademe, 2,5% de l'empreinte carbone de la France est liée au numérique. C'est un peu plus que le secteur des déchets (2%).
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Selon une étude, une politique qui ne viserait qu’une réduction des émissions (nettes) de CO₂ ne suffirait pas à contenir dans une fourchette de 1,5 à 2°C la hausse des températures d’ici 2100.
Le 4 décembre 2022 à Doha (Qatar), un supporter marche dans les gradins avant un match de la Coupe du monde 2022.
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Si les organisateurs ont promis la première Coupe du monde de foot « neutre en carbone », un examen précis conduit à d’autres conclusions.
L'identification d'un corail assez grand (et donc conservant des données assez anciennes) a été l'étape primordiale.
John Butscher (technicien plongeur IRD)
Delphine Dissard, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour suivre la hausse du CO₂ atmosphérique, des témoins inattendus ont été identifiés : des coraux de l’océan Pacifique Sud, parfois vieux de plus de trois siècles. Une découverte à l’intérêt mondial.
Le 17 novembre 2022 à Charm el-Cheikh.
MOHAMMED ABED/AFP
Dans sa décision finale, la COP27 ouvre la perspective d'un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays les moins développés économiquement. Une réelle avancée.
Le 12 novembre 2022, une jeune femme observe la mine de Garzweiler (Allemagne) où l’on extrait la lignite à ciel ouvert.
INA FASSBENDER/AFP
Aux niveaux actuels d'émissions, il y a 50 % de chances que la planète atteigne la hausse de température moyenne mondiale de 1,5 ℃ dans les 9 ans à venir.
Traînées de condensation laissées par un avion volant à haute altitude.
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Pour calculer plus précisément les effets de l’aviation sur le réchauffement climatique, il ne faut pas prendre en compte que les émissions de CO₂.
Déjà en 2005, pour rendre compte du trafic quotidien, un artiste s’était posté une journée à l’aéroport d’Hanovre, en Allemagne, et avait superposé les images des tous les décollages.
Ho Yeol Ryu via Flickr
Au-delà des controverses, il s'agit de poser le problème à travers la mesure de ses effets, l’empreinte de son infrastructure et le temps de sa transition.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne