La récente prise de parole de Judith Godrèche s’inscrit dans le sillon des mobilisations féministes nationales et internationales, et interroge la façon dont les médias se font l’écho de ces paroles.
La grève féministe connaît un regain depuis la seconde moitié des années 2010, devenant l’une des revendications de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars.
L’héroïne du film de Yorgos Lanthimos offre l’occasion rêvée de percevoir les possibles dissonances entre la « tenue » sociale et les costumes que l’on porte.
Certains articles soulignent que, comme les femmes, les hommes ressentiraient une charge mentale. Est-ce vraiment le cas ? De quelle charge mentale parle-t-on ?
En plus de leur travail, les femmes assurent la majorité des tâches familiales. Une charge mentale alourdie par la place centrale accordée à l’enfant et le développement de nouveaux outils numériques.
Le culte de « l’auteur », en France, explique comment tout un système a autorisé les abus et les mécanismes d’emprise envers des jeunes femmes, qui commencent à être dénoncés dans le monde du cinéma.
Avoir des enfants a un impact négatif sur les revenus des femmes, ce qui n’est pas le cas chez les hommes. Les effets peuvent être durables et contribuer à l’écart de rémunération entre les deux sexes.
Les féministes du XXIᵉ siècle sont parfois taxées d’extrémisme. L’Histoire nous montre que ce chiffon rouge est souvent agité notamment lors des débats sur l’accès des femmes à l’éducation secondaire.
Les réflexions théoriques sur le cinéma ont surtout été écrites par des hommes, à partir de films de réalisateurs : le passage du « male gaze » au « female gaze » reste lent et semé d’embûches.
Écrivaine engagée, icône du féminisme, Woolf fut aussi une journaliste engagée qui exprima ses prises de position sur la cause des femmes et le pacifisme.
« Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au musée ? » La question que posaient les Guerilla Girls dans les années 1980 semble toujours d’actualité.
Dans les moments de haute tension, en raison de guerres, conflits ou crises, créer un « espace brave » permet d’instaurer un dialogue respectueux et ouvert sur les réalités de l’autre.
Sarah Bernhardt, par son jeu d'actrice et sa personnalité, bouleversa le monde du théâtre. On lui reprochait son « manque de féminité » : elle en fit une force.
Au sein d’un collectif agricole autogéré, on abat soi-même le cochon. Si cet événement témoigne d’une forte volonté politique, il visibilise aussi des clivages de genre. Récit.
Figure influente du mouvement indépendantiste en Nouvelle-Calédonie et voix fervente de la cause féministe, Déwé Gorodé a disparu il y a un an. Retour sur le parcours d’une femme engagée.
Doctorante en littérature comparée, membre des Ami·es de Monique Wittig, de Philomel-Initiative Genre, de l'Association Internationale des Études Québécoises, Sorbonne Université
Professeure associée au département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais et à l'Institut de recherches et d'études féministes, UQAM, Université du Québec en Outaouais (UQO)