Le génocide rwandais de 1994 a laissé des traces indélébiles. Les enfants nés de violences sexuelles et les mères ont fait preuve d'une immense force pour surmonter leur histoire de violence.
En maths, à performances égales, les filles ont moins confiance en elles que les garçons, ce qui influence leurs choix d’orientation. Mais certains ajustements de pédagogie peuvent changer la donne.
Depuis la réforme du lycée de 2019, la proportion de filles suivant des cours de maths et de sciences jusqu’au baccalauréat a chuté. Le point sur une situation inédite.
Le Maroc peut devenir le pays avant-gardiste du monde arabe en adoptant l’égalité, les libertés individuelles et la démocratie qui peuvent s’avérer compatibles avec un islam moderne et humaniste.
Le dernier rapport sur la situation des pères dans le monde indique que dans 15 pays, entre 70 et 90 % des hommes se sentent autant responsables des tâches ménagères que leurs conjointes.
Alors que se déroulent les évaluations nationales de primaire, regard sur les écarts de performances qui apparaissent très tôt entre filles et garçons. Quelles sont leurs causes et conséquences ?
Avec Internet, la part d’adolescents confrontés à des contenus pornographiques a fortement progressé. En quoi peut-elle alors impacter la construction de leur sexualité ?
Certaines poupées « mannequins » ont des mensurations qui sont humainement irréalistes. Jouer avec ces poupées incite-t-il les petites filles à rêver d’être toujours plus minces ?
Kévin Bideaux, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Barbie est-elle sexiste ou féministe ? Le débat est relancé par la sortie du film, précédée d’une redoutable campagne marketing. Retour sur l’imaginaire véhiculé par la célèbre poupée de Mattel.
La santé mentale des jeunes filles est précaire. Normes de beauté irréalistes et pression des médiaux sociaux sont en cause, mais aussi, le fait qu’elles ne sont écoutées ou prises au sérieux.
Si la recherche et les mouvements de société ont permis une prise de conscience des stéréotypes de genre, ceux-ci perdurent à l’école et désavantagent les filles dans leurs choix d’orientation.
De la dynamique de marginalisation appliquée à Jonathan jusqu’à la récente élimination de Tommy, l’ostracisation semble s’être érigée en système au sein de la maison des garçons à OD Martinique.
Les fantasmes liés à l’imaginaire du surf transforment la pratique en compétition, contraignent les corps et reconduisent des stéréotypes de genre souvent caricaturaux.
Les garçons et les filles ne se comportent pas de la même façon dans la cour de récréation. Pour les mettre sur un pied d’égalité, il s’agit donc de repenser les espaces.
Médecin, anthropologue, chercheure au LASDEL-Niger (Laobratoire d'études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local), chercheure associée à l'IRD, UMI TransVIHMI, Institut de recherche pour le développement (IRD)