Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
La question de la grande vieillesse et de ses conséquences sont soulèvent aujourd’hui des questions spécifiques relatifs au débat sur le suicide assisté dans notre société.
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Saisi par la famille d’un patient, le Conseil constitutionnel a confirmé que les médecins ne sont pas toujours tenus de respecter la volonté exprimée dans les directives anticipées. Explications.
L’euthanasie est un acte ayant pour intention d’interrompre volontairement et médicalement une vie.
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Depuis plus de quarante ans, la France n'arrive pas à organiser une réflexion sur l'euthanasie à la hauteur des enjeux humains posés. Alors qu'un débat national va être lancé, ce temps est-il venu ?
Avec la guerre en Ukraine, des problèmes que nous pensions surmontés depuis longtemps ont refait leur apparition.
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Une personne est-elle morte lorsque son cœur s’arrête de battre ? Il s’avère que la « ligne plate » classique de la mort n’est pas si simple.
Des employés de l'entreprise de Pompes funèbres Pueyo participent à la cérémonie d'enterrement - dont les proches sont exclus - d'un homme, considéré comme « indigent » au cimetière d'Aix-en-Provence, le 7 avril 2020.
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Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francesca Mininel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Voici comment des anthropologues ont contribué à relever le défi de la modification des pratiques habituelles d’accompagnement des fins de vie en milieu hospitalier en contexte de Covid-19.
Dans les résidences de soins de longue durée, 84% de ceux qui ont reçu de la documentation sur les choix à faire en fin de vie se sont sentis encouragés à en parler avec leurs familles.
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Les personnes gravement malades et leurs familles veulent souvent se protéger mutuellement des pensées de mort. La conversation sur les choix de fin de vie est cependant essentielle à une bonne mort.
Jean Truchon, à droite, observe l'avocat Jean-Pierre Ménard réagir à la décision d'un juge du Québec d'infirmer, le 12 septembre 2019, des parties des lois provinciales et fédérales sur l'assistance médicale à la mort.
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Un juge ne doit pas être autorisé à restreindre le pouvoir du Parlement de promouvoir des intérêts sociétaux plus larges et de protéger les personnes âgées, malades et handicapées.
Comment accompagner et soulager correctement les personnes en fin de vie ?
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Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
Le 16 mai dernier, Me Madeleine Munier Apaire (photographiée ici en juin 2014), avocate du neveu de Vincent Lambert, a estimé que tous les recours étaient « épuisés ».
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Le débat autour de la décision d’arrêt des soins de M. Vincent Lambert a occulté des questions judiciaires et éthiques non moins importantes. Retour sur une situation complexe, qui fera jurisprudence.
Une équipe de thérapeutes a déposé une demande auprès de Santé Canada afin d’obtenir, dans le cadre d’une psychothérapie, le droit d’administrer de la psilocybine à des patients atteints d’un cancer en phase terminale.
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La recherche démontre que la psilocybine thérapeutique est sûre et efficace contre l'anxiété et la dépression en fin de vie. Son interdiction viole-t-elle notre droit à “la vie, la liberté et la sécurité ?”
Le scientifique australien David Goodall, lors de la conférence de presse qu'il a donnée à la veille de son suicide assisté à Basel, en Suisse.
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Le Comité consultatif national d’éthique a rendu son rapport sur les États généraux de la bioéthique. Sur la fin de vie, les pratiques en vigueur en Suisse et au Canada peuvent nourrir la réflexion.
Pour les personnes ne donnant pas de signe objectif de conscience, la question de la fin de vie se pose d'une manière particulière.
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La question de la fin de vie se pose d’une façon particulière pour les personnes ne donnant pas de signe objectif de conscience. Une médecin spécialisée tente de situer la limite du traitement abusif.
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)