Le « crowdfunding » offre des avantages différents des canaux de financement traditionnel pour des projets dans la gestion des déchets ou la protection des écosystèmes naturels.
Prendre en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, ce n'est pas renoncer au profit.
Des études récentes montrent que la finance à impact ne contrevient pas à l’objectif plus traditionnel de faire du profit, bien au contraire.
L’objectif de neutralité carbone d’ici 2030 implique plus de 2 000 milliards de dollars d’investissements annuels, selon l’Agence internationale de l’énergie.
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La volatilité des marchés ou encore la hausse des coûts de développement a engendré une hausse de la prime de risque ces dernières années.
Replanter des arbres, comme ici à Java en Indonésie le 28 février 2021, est une action de compensation écologique souvent mise en avant. Mais les aménageurs pourraient aussi mener volontairement des actions favorables à la biodiversité sans que cela ne soit pour compenser des destructions par ailleurs… et être rétribués pour ça.
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Le point sur les mécanismes financiers existants pour protéger la biodiversité, et sur l’ambiguïté du concept de « crédits biodiversité » évoqué par Emmanuel Macron à Charm El-Cheikh.
La Commission européenne estime ainsi qu’entre 2021 et 2030, le secteur énergétique au niveau européen aura besoin de 175 milliards d’euros par an minimum.
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Une étude portant sur ces dix dernières années montre que l’engouement des investisseurs pour les projets de production d’énergie solaire ou éolienne a atteint son apogée en 2019.
Aux États-Unis, le volume d’actifs géré par les fonds incorporant des critères environnementaux a augmenté de 50 % ces deux dernières années.
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L’hétérogénéité des méthodes de notation se traduit aujourd’hui par des différences extrêmes dans les classements des entreprises.
À Francfort, le Conseil des gouverneurs s’est engagé à « tenir compte du changement climatique dans ses achats d’obligations d’entreprises, son dispositif de garanties, ses exigences de déclaration et sa gestion des risques ».
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Le verdissement de l'action de la banque centrale européenne annoncé le 4 juillet marque un tournant pour l’institution bien que la réponse aux enjeux reste pour l’instant timide.
Le fonds BlackRock, le plus important acteur de la gestion d’actifs au monde.
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Selon une étude, les « big three » de la gestion d’actifs, BlackRock, Vanguard et State Street apparaissent moins disposés à soutenir les résolutions d’actionnaires portant sur l’environnement.
Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, dévoile des propositions visant à régir la transition vers une économie à faible émission de carbone, baptisée « European Green Deal », lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Bruxelles, le 14 juillet 2021.
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Les acteurs financiers publics peuvent jouer un rôle clé dans la transition écologique. Dans les faits, leurs déclarations d’intention tranchent toutefois avec leurs pratiques réelles.
Au 31 décembre 2021, 749 fonds étaient labellisés ISR en France, représentant un total de 693 milliards d’euros d’encours.
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Un travail de recherche met en évidence l’intérêt d’une graduation plus fine du label ISR français pour mesurer le respect de l’environnement des placements des fonds.
Les scénarios les plus optimistes impliquent désormais que les émissions nettes de gaz à effet de serre soient négatives dans la seconde moitié du siècle.
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Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Mark Carney, co-président de Gfanz, intervient lors de la COP26 pour présenter cette initiative qui regroupe plus de 450 banques dans le monde.
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Jusqu’à présent, les engagements à respecter l’Accord de Paris sur le climat n’ont pas été suivis d’effets dans plusieurs grands établissements bancaires.
Plus de quatre bourses sur dix ont développé des indices liés à la durabilité.
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Même si des disparités existent, de nombreuses places financières ont aujourd’hui entrepris des efforts pour s’attaquer aux problèmes climatiques.
La faible contribution du monde de la finance à la transition écologique devrait s’inviter dans les débats de la Cop26, qui s’est ouverte le 31 octobre à Glasgow (Royaume-Uni).
Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
L’imprécision des normes et des mesures d’impact des investissements sur le climat freine notamment le virage vers une action réellement efficace.
Des militants pour le climat du groupe Extinction Rebellion manifestent avec du faux sang sur les mains devant la Banque d'Angleterre dans la ville de Londres, le 27 août 2021.
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Le hedge fund activiste Engine n°1 a convaincu le pétrolier américain de changer de stratégie en alertant sur les faibles performances boursières des entreprises aux activités polluantes.
Les acteurs du monde de la finance doutent encore des avantages offerts par ces titres au processus d’acquisition complexe.
Manque de standardisation, « greenwashing », incertitudes… Comprendre les obstacles rencontrés par ce marché permet de penser un effort coordonné impliquant tous les acteurs politiques et financiers.
Lors d’une manifestation à Nantes, fin mars 2021.
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Décryptage des marges de manœuvre et des difficultés à surmonter par chaque type d’acteur pour que soient tenus les objectifs de la transition énergie-climat.
À la différence des obligations classiques,
les « green bonds » engagent l'émetteur à utiliser les fonds afin d'avoir des externalités environnementales positives.
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Souad Lajili Jarjir, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Martin Lebelle, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), and Syrine Sassi, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI
Une étude internationale montre que les investisseurs restent réservés, voire inquiets, quant aux émissions de « green bonds » sur les marchés financiers.
Actuellement, 10 à 30 % des actifs sous gestion en Europe et aux États-Unis répondent à des critères responsables.
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Une étude relève que l’attention du public aux problèmes écologiques comme la pollution exerce une influence positive sur la rentabilité des indices boursiers durables.
Chargé de recherches du Fonds de la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) au Centre d’Études du Développement Durable, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne