Parasite, tueur d'arbre, toxique… Le lierre pâtit d'une bien mauvaise réputation. À raison ?
Les forêts du bassin du Congo, ici celle de Bwindi, sont aujourd'hui celles qui séquestrent le plus de carbone, mais également celles qui subissent la plus rapide déforestation.
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Les pays de l'Amazonie, du bassin du Congo, du Mékong et de Bornéo se réunissent pour faire front commun et protéger leurs forêts, qui renferment les trois quarts de la biodiveristé mondiale.
Une connaissance accrue des interactions entre le couvert de neige et la forêt aideront à améliorer les modèles hydrologiques et ainsi assurer la protection du public face aux inondations.
(Benjamin Bouchard)
Mieux comprendre les interactions entre la forêt boréale et la neige permet d’améliorer les modèles hydrologiques assurant ainsi une gestion optimale de la ressource.
Les gorgones forment de véritables forêts animales qui abritent tout un écosystème. Quand elles sont touchées par la chaleur, c’est l’ensemble de la communauté qui en pâtit.
L'orme est un arbre particulièrement vulnérable à certains parasites invasifs venus d'ailleurs.
Pexels/Tonia Kraakman
On entend souvent que l’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt y introduit des maladies. Mais les principaux exemples d’épidémies montrent que les parasites arrivent par d’autres voies.
Face aux épisodes de sécheresse ou d'inondations qui mettent à mal les récoltes, la forêt peut devenir nourricière
IITA/Jonathan Odhong
350 millions de personnes dans le monde dépendent des forêts pour leur subsistance. Face aux aléas climatique notamment, les forêts peuvent jouer un rôle nutritif important.
La mangrove fait aujourd'hui partie des écosystèmes les plus prisés par des projets de crédits carbone.
timothy k / Unsplash
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
La déforestation entraîne une perte de l’absorption du CO2 en raison de la disparition de puits de carbone.
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Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Le thé du Labrador est l'une des plantes boréales considérées comme nuisible. Cette plante est importante pour les communautés autochtones en raison de ses propriétés curatives.
(J. Baker)
Certaines espèces de plantes boréales sont considérées – et traitées – comme des mauvaises herbes, impactant l’accès des communautés autochtones à d’importantes ressources médicinales et culturelles.
Haies dans la campagne près d'Evron, dans l'ouest de la France. Réservoir de biodiversité, protégeant les sols et les cultures, les haies sont une partie de la biomasse précieuse pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Damien Meyer / AFP
Jérôme Mousset, Ademe (Agence de la transition écologique)
La biomasse a une place à jouer dans la transition écologique, mais ne négligeons pas les autres fonctions qu’elle occupe et anticipons sa fragilisation par le changement climatique.
Caribous forestiers de la harde du Pipmuacan. La pression de prédation et la perte d'habitats ont fortement contribué au déclin du caribou dans le sud du Nitassinan.
(Stéphane Bourassa, Service canadien des forêts)
Éclairage réaliste de l’aménagement forestier sur le Nitassinan de Pessamit, s’appuyant sur les données des inventaires forestiers du gouvernement du Québec.
Fumée s'élevant d'un incendie actif dans les Territoires du Nord-Ouest.
(Sander Veraverbeke)
Les feux « zombies » couvent tout au long de l’hiver et se rallument au printemps. Leur comportement reste peu connu, mais ils peuvent contribuer à une saison des incendies plus précoce et plus longue.
Paolo Omar Cerutti, Center for International Forestry Research – World Agroforestry (CIFOR-ICRAF) and Silvia Ferrari, Center for International Forestry Research – World Agroforestry (CIFOR-ICRAF)
Les parcs à bois, où les documents relatifs aux chargements de bois sont contrôlés, peuvent contribuer à endiguer les pertes financières liées aux exportations illégales.
Des mortalités d’arbres ont été observées de manière récurrente à la suite des sècheresses ou d’autres événements extrêmes. L’expérience montre que ces dépérissements sont rarement totaux : une fraction d’arbres survit à la crise et contribue à la restauration du peuplement quelques décennies après.
Antoire Kremer
Incendies, sécheresses… Les dommages forestiers sont au centre des préoccupations actuelles. Mais les forêts sont capables de survivre, surtout si elles sont aidées par l’action humaine.
Les effets des changements climatiques sur la forêt boréale canadienne sont complexes.
(Shutterstock)
La forêt boréale canadienne est affectée par le réchauffement de la planète, le changement climatique et la fréquence des feux de forêt.
Des températures plus chaudes pourraient allonger la saison de croissance des arbres et, conséquemment, augmenter leur taux de croissance.
(Shutterstock)
Roberto Silvestro, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) and Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Une augmentation de la période de croissance des arbres, en raison du réchauffement planétaire, ne correspond pas nécessairement à une plus grande production de biomasse de bois.
Lac entourant un site minier au Nord-du-Québec.
(Maxime Thomas)
Maxime Thomas, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Mebarek Lamara, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), and Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les activités humaines peuvent affecter les plantes, ce qui a des conséquences pour les populations humaines qui les consomment.
Les arbres font parfois preuve d'une résilience étonnante face aux changements climatiques, grâce à leur très grande diversité génétique. Une illustration de leur diversité est la grande variation de leur stade de développement au printemps lors de la reprise de la végétation.
Jean-Marc Louvet
Changement climatique, maladies, ravageurs… De nombreuses menaces pèsent sur les arbres. Heureusement, ceux-ci peuvent compter sur leur forte diversité génétique pour s’adapter et survivre.
Vieille forêt d'épinettes et de sapins, âgée de plus de 300 ans.
(Maxence Martin)
Maxence Martin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) and Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
L’éloignement et les dimensions modestes des arbres des vieilles forêts boréales ne doivent pas nous faire oublier leur haute importance écologique, ainsi que les nombreuses menaces pesant sur elles.
En Amérique du Nord, la drave aurait pris fin avant la fin du 20e siècle, à l’exception de la Colombie-Britannique, où la drave est encore utilisée à petite échelle.
(Shutterstock)
L’exploitation forestière des deux derniers siècles a eu un impact majeur sur les forêts québécoises, mais les traces qu’elle a laissées guideront dans l’adoption d’un aménagement forestier durable.
Maître de conférences, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), botaniste systématicien, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)