L’histoire peut-elle trancher le débat sur le port d’armes aux États-Unis ? La réponse se trouve probablement dans le sens donné par les Américains au deuxième amendement de leur Constitution.
L’examen d’une base de données recensant toutes les informations disponibles sur les auteurs des « mass shootings » aux États-Unis est porteur de certains importants enseignements.
Qu’avons-nous vécu au juste ? Une série d’attentats supplémentaires particulièrement meurtriers ? Ou bien un véritable tournant dans notre récit collectif ? Et que sommes-nous finalement devenus ?
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
La notion de « crise de la masculinité » brouille la compréhension de phénomènes sociaux complexes et réaffirme une division radicale de l’humanité entre le masculin et le féminin.
Au lendemain des rassemblements du 24 mars, tout le monde semble bien d’accord sur ce qui va arriver dans les prochains mois, voire les prochaines années : rien.
Il est rare qu’une candidate en campagne se soucie des personnes ayant des problèmes psychiques. Plus rare encore, qu’elle dénonce les discriminations à leur égard. Exemple à suivre.
Il est temps de prendre la tuerie d’Orlando pour ce qu’elle était : non pas un énième acte terroriste de la guerre entre l’Occident et l’État islamique, mais bien un attentat homophobe.
La même terrible routine se met en branle à chaque tuerie de masse aux États-Unis : émotion collective, couverture médiatique, débats sans fin. Mais rien ne change dans un pays attaché aux armes.
Le massacre d’Orlando est à la fois un argument pour la campagne anti-islamiste de Donald Trump… et un embarras pour le parti républicain, divisé sur les droits des LGBT.
Après la fusillade dans l'Oregon, Barack Obama a appelé à légiférer. Mais les experts estiment que rien ne pourra bouger au vu de la puissance du lobby des armes à feu Outre-Atlantique.
Aux États-Unis, une nouvelle étude montre que les résultats des élèves sont directement affectés après une fusillade à l’école. Nous republions notre article après le drame de l'Oregon.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Professeure associée au département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais et à l'Institut de recherches et d'études féministes, UQAM, Université du Québec en Outaouais (UQO)