En Allemagne, où l’extrême droite progresse, la question de la commémoration du 8 mai 1945 et, plus largement, de la perception de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas tranchée au niveau national.
Dans la France de Vichy, les annonces d’exécutions se succèdent dans la presse, marquant la mise en œuvre par l’occupant allemand d’une « politique des otages ».
Faut-il ouvrir un musée sur Mussolini pour mieux canaliser la nostalgie de certains Italiens, tout en aidant l'opinion à regarder en face son passé ? Les historiens sont divisés.
Quand un « trio infernal » – contexte anxiogène, peuple fatigué, aspirants tyrans – est réuni, la démocratie est en grand danger de basculement. Et la France n’est pas naturellement immunisée.
Comment raconter aux nouvelles générations des Pays baltes les crimes soviétiques et nazis ? Quel est le juste équilibre pour dire les crimes des uns et des autres ? Chacun apporte sa réponse.
Alors que les éditions Fayard travaillent sur la sortie d’une nouvelle édition en français de « Mein Kampf », retour sur l’histoire d’une traduction en cinq dates.
Armin Owzar, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
La réédition historique et critique de Mein Kampf en Allemagne a fait grand bruit. Mais ce livre a-t-il encore le pouvoir délétère qu’on lui prêtât jadis ? Analyse de quelques arguments.