Jack Stennett, Institut de recherche pour le développement (IRD); Lola Traverson, Institut de recherche pour le développement (IRD); Renyou Hou, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Une étude internationale consacrée à la résilience des systèmes de santé publique face à la pandémie offre une vision détaillée des multiples mesures adoptées en Chine.
Certaines séries, tragiques ou comiques, nous permettent de prendre conscience de la diversité des conséquences sanitaires, sociétales et économiques de la pandémie de la Covid-19.
Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD); Abdourahmane Coulibaly, Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako, and Kate Zinszer, Université de Montréal
Présentation des résultats d’une étude anthropologique effectuée au sein d’un hôpital malien durant la première vague de l’épidémie de Covid-19.
La priorité donnée au rappel des personnels sur leur temps de repos conduit à une plus grande fatigue des soignants, mais aussi à une dégradation de la qualité des soins apportés aux patients.
Face à la pandémie, le nombre de lits de réanimation disponibles détermine grandement les mesures prises. Et la Théorie des contraintes (T0C) pourrait aider à mieux gérer cette crise sanitaire.
Un spot publicitaire de l’agence de santé britannique crée la polémique outre-Manche, illustrant le « bad buzz » que provoquent de plus en plus souvent les campagnes chocs.
Nadine Levratto, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières; Giuseppe Arcuri, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and Mounir Amdaoud, Université Sorbonne Paris Nord
Les régions où une grande majorité de citoyens respectent les règles édictées par les gouvernements enregistrent un taux de mortalité plus faible.
L’alerte éthique en santé est essentielle afin d’assurer la sécurité des personnes soignées. Confrontés à la culture du silence, les lanceurs d’alerte s’exposent toutefois à de lourdes conséquences.
L’épidémie de Covid-19 l’a durement rappelé : dans notre pays la santé publique reste le parent pauvre des investissements en santé, surtout dédiés au soin. Comment améliorer la situation ?
Alors que la mauvaise saison, synonyme de recrudescence des virus respiratoires, approche à grands pas, où en est-on de l’épidémie en France, et à quoi faut-il s’attendre à l’automne ?
Ce système est considéré comme un moyen de rationaliser l’organisation des hôpitaux en éliminant les pertes et les gaspillages. Mais il provoque in fine une dégradation de la qualité des soins.
Depuis trente ans, l’hôpital public est passé dans l’ère de la « rentabilité » : adoption du lean management, mise en place de restrictions budgétaires… Avec de lourdes conséquences.
Dans les Bouches-du-Rhône, pour un montant moyen d’environ 1 000 euros pour la collectivité, la valeur de chacune des 1 600 vies sauvées tous les ans se situerait aux alentours de 39 000 euros.
Nous ne portons pas un masque uniquement pour nous protéger du virus, nous le faisons pour réduire la charge sur un système de santé qui ne sait plus s’adapter en raison de son mode de gestion.
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le Ségur vise à rendre notre système de santé plus efficient pour les patients, les soignants, les décideurs… Une tâche compliquée, tant il faut concilier des objectifs divergents.
Lorsqu’on interroge les soignants sur les raisons de leur engagement, la « vocation » est souvent invoquée. Mais les enquêtes sociologiques révèlent d’autres éléments d’explication, parfois intriqués.
La crise sanitaire a révélé au grand jour les conditions de travail difficiles au sein de ces établissements soumis à des normes de management visant la standardisation et la performance.
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)
Maître de conférences en management public (Institut de Management Public & Gouvernance Territoriale, CERGAM), IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université