Les infections liées à des passages à l’hôpital posent un vrai problème de santé publique. Découvrez une solution possible pour les diminuer.
La culture du silence dans le secteur de la santé expose les soignants à de nombreuses conséquences professionnelles, psychologiques et même légales.
shutterstock
L’alerte éthique en santé est essentielle afin d’assurer la sécurité des personnes soignées. Confrontés à la culture du silence, les lanceurs d’alerte s’exposent toutefois à de lourdes conséquences.
L’épidémie de Covid-19 a révélé la marge de progression française en matière de santé publique.
Jeff Pachoud / AFP
L’épidémie de Covid-19 l’a durement rappelé : dans notre pays la santé publique reste le parent pauvre des investissements en santé, surtout dédiés au soin. Comment améliorer la situation ?
Après le confinement, et durant l’été, la vigilance s’est relâchée, comme ici le 30 mai à Paris, sur les berges de la Seine.
Bertrand Guay / AFP
Alors que la mauvaise saison, synonyme de recrudescence des virus respiratoires, approche à grands pas, où en est-on de l’épidémie en France, et à quoi faut-il s’attendre à l’automne ?
Ce système s’est notamment traduit par l’implantation d’outils de gestion issus du secteur privé dans le secteur public.
Joel Saget / AFP
Ce système est considéré comme un moyen de rationaliser l’organisation des hôpitaux en éliminant les pertes et les gaspillages. Mais il provoque in fine une dégradation de la qualité des soins.
Depuis trente ans, l’hôpital public est passé dans l’ère de la « rentabilité » : adoption du lean management, mise en place de restrictions budgétaires… Avec de lourdes conséquences.
Les interfaces entre les hôpitaux et les espaces publics contribuent au soin. Jardin de l'Hospice Debrousse dans le XXème arrondissement à Paris, 2017.
Guilhem Vellut/Wikimedia
Fanny Chabrol, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Marie Chabrol, Université de Rouen Normandie
La crise actuelle plaide pour une réhabilitation des hôpitaux au cœur des villes et un réinvestissement de leurs espaces environnants.
Une sapeuse-pompière des Bouches-du-Rhône prend en charge une victime au cours d’une opération sanitaire avec son équipe.
Service communication du SDIS 13
Dans les Bouches-du-Rhône, pour un montant moyen d’environ 1 000 euros pour la collectivité, la valeur de chacune des 1 600 vies sauvées tous les ans se situerait aux alentours de 39 000 euros.
La présence de règles entourant le port du masque n'est pas seulement liée aux conditions sanitaires, mais au type de gestion du système de santé d'un pays.
shutterstock
Nous ne portons pas un masque uniquement pour nous protéger du virus, nous le faisons pour réduire la charge sur un système de santé qui ne sait plus s’adapter en raison de son mode de gestion.
« Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour », disait le poète Pierre Reverdy. Une chose est certaine : le dialogue social doit se nourrir d'éléments tangibles (manifestation le 25 mai à Paris).
Ludovic Marin/AFP
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le Ségur vise à rendre notre système de santé plus efficient pour les patients, les soignants, les décideurs… Une tâche compliquée, tant il faut concilier des objectifs divergents.
Des infirmières transportent un patient infecté par le nouveau coronavirus, dans le service de soins intensifs du CHU de Nantes, le 19 mai 2020.
Loic Venance / AFP
Lorsqu’on interroge les soignants sur les raisons de leur engagement, la « vocation » est souvent invoquée. Mais les enquêtes sociologiques révèlent d’autres éléments d’explication, parfois intriqués.
Le recrutement et la fidélisation des aides-soignants figurent parmi les enjeux principaux des managers des structures de santé.
Joel Saget / AFP
La crise sanitaire a révélé au grand jour les conditions de travail difficiles au sein de ces établissements soumis à des normes de management visant la standardisation et la performance.
À l’hôpital Saint-Louis (Assistance Publique - Hopitaux de Paris) comme ailleurs, l’épidémie de Covid-19 a forcé les personnels à s’adapter.
Martin Bureau / AFP
La vague du Covid-19 a brutalement révélé les faiblesses du service public hospitalier, longtemps ignorées malgré les avertissements à répétition de ses personnels. Quels enseignements en tirer ?
Dans la crise actuelle, personne n’a individuellement intérêt à faire d'efforts puisque l'accès aux soins est garanti à tous (photo prise le 11 mai, au premier jour du déconfinement, le long des quais de Seine à Paris).
François Guillot/AFP
Selon la théorie, les services de santé, qui s’apparentent à un bien commun, sont voués à la surexploitation. La présence de « passagers clandestins » refusant les règles serait ainsi inexorable…
Collages devant l'hôpital Lariboisiere Hospital le 12 2020 à Paris.
Joel Saget/AFP
Cet article explique les caractéristiques des bureaucraties hospitalières et montre comment la succession de reformes dont est sujet l’hôpital depuis 1970 conduit au phénomène bureaucratique.
Dans les hopitaux français, le personnel soignant accomplit également une part importante de tâches administratives, ici à Paris, hôpital Lariboisière, le 27 avril 2020.
JOEL SAGET / AFP
En France, 20 % des personnels administratifs des hôpitaux sont en fait des personnels soignants détachés à plein temps à des travaux administratifs.
Le travail relationnel et d’accompagnement des professionnelles du ‘care’ est complexe mais les employeurs le prennent généralement pour acquis.
N.Sahraoui
Nina Sahraoui, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les infirmières, aides-soignantes et auxiliaires de vie sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Engagées sur des contrats précaires, leur statut nécessite une revalorisation urgente.
Entre 2009 et 2015, le volume des soins dispensés dans les hôpitaux publics a augmenté d’environ 15% pour une hausse des effectifs de 3 à 4%.
Aurore Mesenge / AFP
Face à la pandémie de Covid-19, la France a assoupli les règles d’accès à la télémédecine. L’occasion pour cette pratique de montrer ses atouts et de gagner en puissance.
Une image extraite de la série Hippocrate.
Allociné
Monika Siejka, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À l’image de la féminisation forte du secteur médical, les séries qui se déroulent dans le milieu hospitalier accordent une place de plus en plus importante aux héroïnes, docteures et infirmières.
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)