La température en ville peut monter très haut. Image thermique d'une rue en ville: la chaussée, les toitures et les voitures au soleil sont des surfaces très chaudes, les arbres et les parties à l'ombre, beaucoup moins.
P. Verchere
Y aura-t-il encore une Coupe du monde de soccer en 2100 ? Quel impact la pollution a-t-elle sur la performance des joueurs ? Éclairage sur les impacts des changements climatiques sur le soccer de demain.
Une des nombreuses allées arborées du cimetière du Père
Lachaise, bordée de marronniers. En 2050,
cette espèce sera à risque dans les villes de Paris, Lyon, Bordeaux et
Montpellier.
Akvile Jureviciute Lenoir
Si les arbres jouent un rôle de bouclier thermique en ville, ils sont aussi les premiers menacés par les conséquences des changements climatiques, souligne une nouvelle étude conduite dans 78 pays.
Fin juillet 2020 à Marseille, en pleine vague de chaleur.
Clément Mahoudeau / AFP
Une enquête menée auprès d’habitants de cinq villes du Sud de la France révèle qu’ils ressentent le changement climatique, et que les phénomènes liés provoquent inquiétude et sentiment d’injustice.
Des habitants de Colmar se rafraîchissent sous des fontaines pendant une vague de chaleur, le 7 août 2020.
Sébastien Bozon/AFP
Si la densification des zones urbaines vise à préserver les espaces naturels, ses effets sont extrêmement néfastes lors des épisodes caniculaires, amenés à se multiplier.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les zones urbaines doivent aujourd’hui prendre toutes les mesures possibles pour limiter les impacts des dérèglements climatiques sur les populations. Les forêts urbaines peuvent grandement y aider.
L'eau, une sérieuse alliée pour supporter la chaleur dans les villes. Ici, à Mexico.
Gerardo/Flickr
Une bonne gestion de l’eau, couplée à la végétalisation, aide les villes à résister aux dérèglements climatiques. À ce titre, une initiative australienne apporte des solutions concrètes inspirantes.
On dénombre en France une centaine d’entreprises d’agriculture urbaine. La région parisienne est actuellement la plus dynamique sous l’impulsion de l’opération « Parisculteurs ».
Les températures pourraient atteindre les 40°C à Lyon cette semaine.
Shutterstock
La vague de chaleur qui frappe le pays en rappelle une autre : en 2003, une canicule faisait prendre durement conscience des risques de la chaleur pour la santé. Où en est-on seize ans plus tard ?
Premières plantations dans le jardin partagé du Petit Paris à Brest (2015).
CarineLalou/Wikimedia
Comment des citadins en situation de précarité s’adaptent à la crise en se réappropriant des espaces libres pour tenter d’améliorer leurs conditions de vie.
Vue aérienne de Paris depuis l’Arc de triomphe en août 2016. L’aspect minéral domine la ville.
Pascal Weiland/Unsplash
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Que ce soit pour des raisons climatiques, sanitaires ou simplement pour le plaisir des yeux, les arbres sont essentiels aux citadins. Nombre de métropoles l’ont déjà compris.
Les jardins urbains changent le visage d’un quartier et les dynamiques sociales et écologiques d’une ville.
Alain Rouiller/flickr
Fabriquer la ville ne doit pas être réservé aux élites : les citoyens doivent pouvoir s’approprier l’espace urbain et mobiliser leur créativité pour réinventer le quotidien.
Pissenlits jaunes entre les pierres d’un bâtiment.
Shutterstock
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Germinal Rouhan, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Philippe Clergeau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si elles symbolisent le règne du béton et des infrastructures, les villes abritent aussi une biodiversité variée de mieux en mieux prise en compte.
Le 20 juin dernier, sur la plage de Saint-Malo.
Damien Meyer/AFP
Des travaux scientifiques montrent que les activités humaines favorisent la survenue plus fréquente d’épisodes caniculaires. Les hautes températures de juin s’inscrivent dans cette dynamique.
Les Champs-Élysées parisiens « verdis » par l’artiste Gad Weil en mai 2010.
Fred Dufour/AFP
Le verdissement propose bien davantage qu’une bouffée d'oxygène pour citadins stressés. Il engage notre rapport à la nature, mettant en scène une variété d’approches ici décryptées.
En zone urbaine, pas de végétation et des revêtements qui absorbent et conservent la chaleur.
Pierre Duchemin/Flickr
Proposer des circuits d’approvisionnement courts, faire persister des pratiques agricoles familiales, se réapproprier l’espace… l'agriculture urbaine répond à des besoins de plus en plus variés.
Maître de conférences, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), botaniste systématicien, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)