Le 14 janvier 2021, la Démocrate Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants, signe officiellement l'acte d'accusation de Donald Trump.
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Une seconde procédure de destitution de Donald Trump vient d’être déclenchée. Si les démocrates sont partis confiants, son succès est en réalité compromis par la posture des élus républicains.
Le 6 janvier 2021, Donald Trump s'adresse à ses partisans à Washington. Peu après, des milliers d'entre eux entreront de force au Capitole.
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Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Voilà, c'est fini.
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En quatre ans à la Maison Blanche, Trump a multiplié coups d’éclat, déclarations tapageuses, mesures populistes…Jusqu'à l'attaque du Capitole par ses partisans. Retour sur un mandat sans précédent.
Peinture de l’artiste Aira Ocrespo légendée « Masque de Bolsonaro contre le coronavirus » pour critiquer les choix politiques du président face à la pandémie.
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Le refus du président brésilien de confiner sa population contre la propagation du Covid-19 le décrédibilise politiquement.
La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, le président de la Commission de la Chambre sur le pouvoir judiciaire Jerry Nadler (à gauche) et le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre Eliot Engel, lors d'une conférence de presse suivant le vote d'impeachment de Donald Trump, Wahington, le 18 décembre 2019.
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Les Démocrates savent parfaitement qu’ils n’ont aucune chance d’obtenir l’impeachment de Donald Trump. Leur objectif est de mobiliser leur électorat en vue de la présidentielle de novembre.
Des partisans de Donald Trump organisent un rassemblement « Stop Impeachment » devant le Capitole, le 17 octobre 2019 à Washington, DC.
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Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
Donald Trump reste aujourd'hui politiquement vulnérable à un retournement conjoncturel.
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À moins d’un an de la prochaine présidentielle, les indicateurs sont au beau fixe, mais masquent une réalité plus complexe.
Des partisans de Donald Trump brandissent des pancartes invitant notamment à démanteler la CIA, à destituer la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et à « assécher le marais » (à savoir retirer ses prérogatives à l'élite libérale). Washington, 17 octobre 2019.
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La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
Trump est désormais dans une posture délicate en cas de non soutien de certains républicains.
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La procédure de destitution déclenchée par les démocrates met la pression sur les républicains qui soutiennent Donald Trump. Le président américain traverse une réelle épreuve politique.
Donald Trump a bien l'intention de combattre la procédure de destitution.
Michael Vadon
Lorsque Michael Flynn est entré dans le palais de justice à Washington, les opposants les plus farouches en ont immédiatement déduit que cet épisode marquait le début de la fin pour Trump.
James Comey, jeudi 8 juin, devant la Commission d'enquête du Sénat.
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Il n’y a pour le moment aucune chance de destituer Trump, et chaque attaque contre lui renforce la détermination et la confiance de la part de ses soutiens.
Richard Nixon, le 9 août 1974, jour de ses adieux en tant que Président.
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Il ne s’agit que de la première étape dans un processus prévu par la Constitution pour démettre un officiel, y compris le président des, un parlementaire, un haut-fonctionnaire ou un juge fédéral.
James Comey, le désormais ex-patron du FBI, le 3 mai dernier lors d'une audition du Congrès.
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Les démocrates, qui évoquent le Watergate, n’accepteront jamais que l’agence chargée de l’enquête sur les liens entre le Président et la Russie soit dirigée par un conservateur ou un proche de Trump.
Sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 28 avril 2017.
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Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Loin d’avoir mis un point final à la crise politique ouverte par la réélection de la présidente en 2014, la destitution de Dilma Rousseff ne fait que prolonger la période d’incertitude au Brésil.
La présidente Dilma Roussef a été suspendue pour six mois de ses fonctions par un vote du Sénat. Une décision dévastatrice pour toutes les institutions et la classe politique brésilienne.
Professeur des Universités. Histoire du Brésil, des migrations et échanges culturels atlantiques. Directeur adjoint du Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CHRIA), La Rochelle Université