La couverture des élections fédérales jette la confusion sur l'accès réel à l'avortement au pays. Il est potentiellement plus accessible au Canada que dans tout autre pays du monde.
L’embryon humain est certes une personne potentielle, mais ce n’est pas une personne.
Pierre Jouannet - DR
Bernard Baertschi, Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
Embryons et fœtus ne sont pas des personnes pour le droit français, c’est la naissance qui détermine la possession de ce statut. Pourquoi en est-il ainsi ?
Annie Ernaux est restée longtemps une illustre inconnue dans la plupart des pays anglophones. Mais cette injustice est en passe d’être réparée, grâce à la traduction récente de deux de ses œuvres.
L'Irlande a approuvé fin 2018 une mesure historique en légalisant l'avortement, suite à un référendum national sur le droit d'avorter.
Georges Hodan/Publicdomainepcitures
Au milieu des cacophonies sociétales et législatives sur l’avortement, les femmes ont désormais des solutions clefs en main : l’accès aux médicaments abortifs les plus récents par le biais d’Internet.
Les femmes protestent à Istanbul pour le droit à l'avortement en 2012.
Reuters
Près de 80 % des femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord vivent dans des pays où le droit à l’avortement est restreint. Un enjeu de santé publique.
7 milliards d’êtres humains peuplent la Terre.
Shutterstock
La Haute autorité de santé vient de recommander l’adoption d’un nouvel examen, plus fiable, pour dépister cette anomalie génétique chez le fœtus. Quels en sont les bénéfices, et les risques ?
Dans le jardin de l'UNESCO, à Paris.
Jean-Pierre Dalbera/Flickr
Dans les pays en développement, la sexualité et les droits sexuels sont au cœur d’un mécanisme qui voit les discriminations normatives renforcées par les inégalités sociales et économiques.
Une oeuvre de street art “pro-choice” dans les rues de Dublin.
AFP
Tant que les hommes ne s’empareront pas sérieusement des questions de contraception et d’avortement, les femmes ne seront pas totalement libres de disposer de leur corps et de leur destin.
L’Administration Trump mettra-t-elle à bas les droits des femmes à l’IVG ou à la contraception ? C'est à craindre au vu de la « Trumpisation » annoncée de la Cour suprême et d'autres tribunaux.
Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA), Université Paris 2 Panthéon-Assas