Emmanuel Sael, École nationale d'administration publique (ENAP) and Jean-François Savard, École nationale d'administration publique (ENAP)
Haïti peut sortir de la crise à condition de compter sur une administration publique forte et sur une aide internationale coordonnée, menée par des pays qui respectent les droits humains.
Il est à craindre que les protagonistes du refus de recours au profit des manifestations de rue ne soient en train de mal négocier le tournant démocratique en cours.
Secoué par un puissant tremblement de terre et frappé par une tempête tropicale, Haïti a de nouveau besoin d’aide internationale. Mais elle reste désorganisée, détournée et confirme l’échec de l’État.
Il est nécessaire et urgent de mettre un terme à cette thérapie de choc externe qui n’a pas réussi à générer un nouveau contrat social en Haïti et lui apporter la prospérité promise.
Jean-François Savard, École nationale d'administration publique (ENAP); Emmanuel Sael, École nationale d'administration publique (ENAP), and Joseph Jr Clormeus, École nationale d'administration publique (ENAP)
La fonction publique haïtienne n’est soumise à aucune règle d’imputabilité, ce qui favorise le patronage et, éventuellement, la corruption.
À Haïti les personnes infectées par le VIH, et particulièrement les minorités sexuelles, sont victimes d’un ostracisme considérable qui empêche l’accès aux soins.
L’électricité est une question politique tendue en Haïti. Seulement le quart de la population y a accès, et ceux qui l’ont en profitent rarement toute la journée, tous les jours.