La condamnation de plusieurs anciens responsables de France Télécom pour des faits de harcèlement moral à l’encontre de leurs employés est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup reste à faire.
Les défenseurs de Carlos Ghosn qualifient sa situation de « prise d'otages ». Les soutiens de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei arrêtée au Canada, en font de même. N'est-ce pas excessif ?
La traçabilité complexe des produits limite la portée d'une mention d'origine spécifique pour les importations en provenance des territoires occupés par Israël.
L’esclavage, ses conséquences forment des injustices historiques injustices historiques que tous condamnent moralement. Mais la condamnation morale peut-elle s’assortir d’une réponse politique ?
La technologie permet aujourd’hui de proposer des produits personnalisés à coût marginal presque nul, créant ainsi une opportunité de renforcer l’inclusion bancaire.
Le lanceur d’alerte vient de demander l’asile politique en France. Le résultat de cette requête est porteur de conséquences lourdes pour les libertés et la démocratie.
L’affaire Epstein retient tous les éléments nécessaires à un roman policier ou, ce qui nous intéresse ici, à la structure type de la théorie du complot. Décryptage.
La justice augmentée par l’analyse des décisions du passé peut être utile aussi bien aux juges qu’aux citoyens, à condition de considérer au préalable un certain nombre de risques.
Si les collaborateurs perçoivent que la justice, sous différentes formes, n’est pas respectée dans l’organisation, ils vont avoir tendance à aller voir ailleurs. Un principe trop souvent oublié.
Il arrive que des algorithmes conçus avec de bonnes intentions soient à l'origine de véritables fléaux sociaux, à l'insu de leurs concepteurs et de leurs utilisateurs.
Deux avocats ont déposé un rapport d’enquête à la procureure de la Cour pénale internationale, qualifiant la politique de l’UE en matière de migrations de crimes contre l’humanité.
L'avocat de Pascal Simbikwanga, jugé en France pour son rôle pendant le génocide rwandais de 1994, dévoile le jeu émotionnel qu'il a déployé pendant sa plaidoirie pour tenter de convaincre les jurés.
La mise en examen en France du géant coréen pour « pratiques commerciales trompeuses » pourrait illustrer la montée en puissance d’une arme restée longtemps l’apanage des États-Unis.
La remise à la CPI de l’ancien dirigeant soudanais Omar al-Bashir pose la question d'une collaboration avec le régime actuel, dirigé par des officiers impliqués dans des génocides passés et meurtres récents de manifestants.
La politique répressive prônée par la direction du parc en direction de la population locale menace sur le long terme l’efficacité de la préservation de cet écosystème fragile.
Guillaume Mouralis, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Aujourd’hui, les partisans de la justice pénale internationale, aux États-Unis comme à la CPI se réclament volontiers de « l’esprit de Nuremberg ». Ce geste rituel mérite cependant un examen critique.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Docteur en droit privé et sciences criminelles, Maître de Conférences Habilité à Diriger des recherches à l'Université de Lille, Ex Codirecteur de l'Institut de criminologie de Lille, Université de Lille