Les « Bleus » au Stade de France à Saint-Denis en 1998. À droite, l'équipe reçue et honorée à l'Elysée en 2019, après avoir remporté la coupe du monde en 2018.
Pedro Ugarte (gauche) et Jacques Demarthon (droit), AFP
La représentation valorisée de la couleur blanche de l’épiderme et la dépréciation de la couleur noire ont infusé pendant des siècles l’imaginaire des nations occidentales.
Peinture de l'artiste tsigane Ceija Stojka exposée en 2011 à La Maison Rouge à Paris
Flickr/Yannick
Le corps des populations Roms a souvent été l'objet de rejet ou d'exotisme, masquant une autre réalité: une littérature foisonnante, permettant de déconstruire quelques clichés.
Les réalisatrices, comédiennes, actrices, productrices, autrices Magaajyia Silberfeld, Maimouna Gueye, France Zobda, Sabine Pakora, Eye Haidara, Rachel Khan, Aissa Maiga, Nadege Beausson-Diagne, Sara Martins , Firmine Richard, Mata Gabin, Assa Sylla, Karidja Toure et Shirley Souagnon, sont à Cannes en 2018 pour le lancement de l'ouvrage « Noire n'est pas mon métier ».
Loïc Venance/AFP
L’art de la Renaissance, sans échapper à la domination théorique et visuelle des Européens sur les peuples africains, était peut-être plus divers que l’on pourrait initialement le penser.
Qu'est-ce qui guide le choix des prénoms, dans les familles d'enfants nés en France de parents immigrés?
Wikipédia
Les interactions intrafamiliales ayant trait au soin du cheveu et à la coiffure représentent des instances privilégiées pour l’étude de la socialisation raciale des enfants.
Illustration réalisée par Milo Winter publiée pour la première fois en 1916 dans la version américaine des contes d'Andersen.
Milo Winter/Wikimedia
«On ne naît pas raciste, on devient raciste» : à travers « Le Vilain Petit Canard », conte d'Andersen, Aude Rabaud décrypte les mécanismes de stigmatisation souvent présents dès l'enfance.
Les prénoms et les noms sont porteurs « d’identité sociale » et les employeurs en infèrent consciemment ou inconsciemment des informations qui affectent leur choix final.
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Le « testing » permet aux chercheurs d’analyser les ressorts de la discrimination en envoyant des CV fictifs à de vrais recruteurs. Un procédé utile, mais qui a ses limites.
Pour l'adaptation télévisée, Roschdy Zem incarne Idder Chaouch, candidat à la Présidence de la République, peint par l'écrivain Sabri Louatah dans les Sauvages.
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Encore aujourd’hui en France, de nombreuses employées de maison sont assignées à des tâches en fonction de soi-disant critères ethnoraciaux déterminant leurs qualités et défauts.
Une fresque murale à Sarcelles, signée Jef Aerosol, qui représente Aimé Césaire.
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Pour éclairer la façon dont les intellectuels se sont emparés de l’histoire de la domination coloniale, Véronique Corinus a choisi un extrait de la pièce de théâtre « Une Tempête », d’Aimé Césaire.
J.B. Debret, « L'esclavage au Brésil », 1834.
Wikipédia
L’histoire montre que l’antiracisme d’aujourd’hui s’inscrit dans une tradition intellectuelle française et noire particulièrement hostile au régime de Vichy.
Illustration du Roman d'un spahi, édition de 1936, éditions Calmann-Lévy.
Illustrateur : Charles Fouqueray.
Lecture et analyse d’un extrait du « Roman d’un spahi » de Pierre Loti par une historienne spécialiste des processus de racialisation.
Les représentations sur les valeurs, le travail ou encore les compétences des personnes d'origine asiatique s'inscrivent dans une forme de racialisation ‘positive’ mais ne sont que le résultat d'un système discriminatoire qui radicalise l'altérité de ce groupe minorisé.
FRANCOIS GUILLOT / AFP
«Ce que j'admire moi vraiment chez les Asiatiques, c'est qu'ils sont là pour travailler et ils s'intègrent grâce au travail. On devrait s'en inspirer.».
Une image du film “Princesse Tam Tam”, avec Joséphine Baker.
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Joséphine Baker s'est approprié les stéréotypes associés à sa couleur de peau dans un jeu de paradoxes oscillant entre acceptation et détournement des représentations imaginaires européennes.