Les études démographiques soutenant le déclin du français au Québec reposent sur des principes méthodologiques qui, sur le plan sociolinguistique, sont intenables.
Selon une étude récente, après un séjour moyen de près d’un an au Québec, moins d’un tiers des immigrants avaient atteint les objectifs terminaux du cours de langue offert par la province.
Plusieurs études sont fondées sur une interprétation inadéquate des données du recensement canadien. Il y a surestimation des langues allophones et par le fait même, sous-estimation des francophones.