Yan Campagnolo, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; François Larocque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa, and Lawrence David, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Trois ans après une demande faite par le Commissaire aux langues officielles, la Cour suprême refuse toujours de traduire ses décisions rendues avant 1970. Ses motifs ne sont pas valables.
Pour obtenir le soutien du parti indépendantiste catalan, Pedro Sanchez a demandé la reconnaissance du catalan, ainsi que du galicien et du basque comme langues officielles de l’UE. Est-ce possible ?
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa and Saïka Coriolan, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les barrières et les oppressions auxquelles se heurtent les francophones les plus marginalisés en Ontario semblent être un angle mort dans les travaux récents de la Commission des droits de la personne.
Anne Mevellec, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa and Linda Cardinal, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La Ville d’Ottawa dispose d’une politique de bilinguisme depuis 1970. Or, elle n’a jamais réussi à être mise en œuvre, en particulier en ce qui a trait au recrutement de cadres municipaux bilingues.
Évaluer la pratique du bilinguisme français/anglais à la maison est très difficile. L’auteur propose une approche alternative pour mieux cerner la réalité de la pratique linguistique.
En modifiant la formulation de questions sur la langue d’usage, Statistique Canada a rendu non comparables les données de 2001 à 2016 à celles nouvellement publiées.
Les études démographiques soutenant le déclin du français au Québec reposent sur des principes méthodologiques qui, sur le plan sociolinguistique, sont intenables.
Plusieurs études sont fondées sur une interprétation inadéquate des données du recensement canadien. Il y a surestimation des langues allophones et par le fait même, sous-estimation des francophones.
Afin de favoriser l’apprentissage du français en milieu minoritaire au Canada, il faut promouvoir l’utilisation et la conscience des autres langues parlées par les élèves, dont l’anglais.
Atteindre une égalité réelle entre les langues officielles, c’est donner un coup de pouce au français. À cette fin, le projet de loi C-32 introduit des mesures ambitieuses.
Un jugement des tribunaux met rarement fin à un conflit politique. Il peut toutefois le déplacer sur un autre terrain, comme cela risque d’être le cas avec celui sur la loi 21.
Nous devons favoriser le dialogue avec la jeunesse québécoise francophone, anglophone et allophone et l’accompagner dans cette découverte de la richesse de la langue française.
Le projet de loi reconnait que les deux langues ont besoin d’un traitement différent. Cette approche asymétrique aux langues officielles constitue un changement remarquable dans la politique fédérale.
La majorité des francophones hors Québec ne croit pas que le français soit en péril, tandis que les Franco-Québécois s’inquiètent de l’avenir de leur langue dans une proportion similaire.
La nouvelle loi sur les « centres de services » suscite de sérieuses questions, notamment par la manière dont elle aménage la participation aux élections scolaires pour les membres de la minorité.
La chute de l’exposition à la langue française pendant le confinement pour les enfants instruits en français inquiète parents et éducateurs. Il faut se servir de la langue pour ne pas la perdre.
L'histoire du Canada est caractérisée par des tensions interprovinciales. Mais au sein même des provinces, les opinions divergent grandement. Et le Canada fonctionne fort bien malgré ces conflits.
Full Professor, Research Chair in Language Rights, Faculty of Law | Professeur titulaire, Chaire de recherche Droits et enjeux linguistiques, Faculté de droit., L’Université d’Ottawa/University of Ottawa