À quel moment changer une équipe qui gagne ? Dans les métiers du conseil, des comptables ou des consultants, la question mérite d’être étudiée car on y vend d’abord et surtout de la matière grise.
Avoir le sentiment d'être traité avec justice au travail favorise un épanouissement qui donne envie de s'impliquer, sauf pour les personnes les plus matérialistes.
Les professionnels de santé sont des salariés comme les autres. Leur motivation n’est pas immédiate. Parmi les facteurs qui l’influencent, figure le style de leadership de leurs managers.
Rendre plus ludique la vie professionnelle, telle est la promesse de la gamification. Mais comme on se lasse de tout, il faut anticiper le risque d’ennui dès la conception. Nos pistes antiroutine.
Contrairement aux promesses de nombreux discours présents notamment sur LinkedIn, se lancer dans l’entrepreneuriat n’apporte pas forcément liberté et revenus mirobolants…
Les individus se montrent davantage motivés à réaliser une action si une somme est versée à une association plutôt qu’à eux-mêmes, montrent plusieurs études.
L’idée que certains élèves auraient un don pour les langues est courante. Mais est-elle juste ? Et permet-elle vraiment de mettre en place de bonnes conditions d’apprentissage ?
Certes, rechercher le bien, la perfection, l’aventure ou de vivre de sa passion donne aux entrepreneurs un sens à leur organisation. Il ne faudrait pas néanmoins basculer dans la démesure.
Champs de bataille et marchés, l’incertitude plane sur ces deux environnements en constante évolution. L’armée l’a sans doute intégré depuis plus longtemps que les entreprises.
Alors que la quête de sens occupe de plus en plus de place dans le travail, le philosophe Ghislain Deslandes invite dans son dernier ouvrage à se pencher sur la notion de désir dans les organisations.
Agir concrètement et efficacement pour améliorer la situation climatique nécessite de déjouer un grand nombre de difficultés. La psychologie sociale offre ici une aide précieuse.
Les études soulignent le rôle prépondérant des émotions dans la capacité des individus à « se mettre en mouvement », au travail comme dans le sport de haut niveau.
Maëlezig Bigi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’attention autour du terme de « quiet quitting », qui consiste à se limiter au strict minimum, pourrait refléter l’émergence d’un mécanisme de défense face à un travail qui n’est plus tenable.
Chercheuse affiliée au Centre d’études de l’emploi et du travail, Co-directrice du Groupe d’études sur le travail et la santé au travail (GIS Gestes), Maîtresse de conférences en sociologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)